L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

TIZI OUZOU

Aucun parti n'est favori

La bipolarité politique FFS-RCD n'étant plus de mise dans la wilaya de Tizi Ouzou depuis au moins deux mandats, théoriquement, aucun parti politique ne pourrait obtenir de majorité absolue le 23 novembre prochain aux élections municipales.

La bipolarité politique FFS-RCD n'étant plus de mise dans la wilaya de Tizi Ouzou depuis au moins deux mandats, théoriquement, aucun parti politique ne pourrait obtenir de majorité absolue le 23 novembre prochain aux élections municipales. Les futurs élus seront ainsi contraints de procéder à des alliances, parfois contre nature, pour élire le maire et le président de l'Assemblée populaire de wilaya. Cette fois-ci, il faudrait même composer avec les indépendants qui auront aussi leur part du gâteau. En effet, de nombreuses listes indépendantes, souvent pilotées par des dissidents des partis comme le FFS, le RCD, le FLN et le RND, ont de fortes chances de s'imposer au lendemain du scrutin du 23 novembre. Mais fort probablement en composant avec les élus des autres listes indépendantes et des partis. Certains candidats indépendants ont réussi par exemple à réunir plus, voire beaucoup plus, de monde dans certains de leurs meetings que ne l'ont fait quelques partis, même ceux qui étaient très «puissants» il y a quelques années dans la wilaya de Tizi Ouzou à l'instar du RCD et surtout du FFS. Ces derniers ont en effet subi de grandes pertes en cours de «route» ces dernières années au point où le meeting de clôture du FFS au théâtre régional Kateb-Yacine s'est déroulé dans une salle qui n'était pas remplie. Alors que le RCD n'a même pas organisé de meeting principal au chef-lieu comme le veut la tradition à la Maison de la culture ou au théâtre régional. Le parti de Mohcene Bellabas a préféré cibler les localités où ses candidats et ses responsables ont animé plusieurs dizaines de meetings et de rencontres de proximité, mais sans drainer les grandes foules comme cela fut le cas la dernière fois lors des élections municipales de 1997, il y a déjà vingt ans. Idem pour le FFS qui était la première force politique de la wilaya jusqu'à un passé récent. Le plus vieux parti d'opposition peine aujourd'hui à mobiliser les grandes foules alors que, durant la fin les années quatre-vingt dix, c'est au stade Oukil-Ramdane que les responsables du FFS rencontraient leurs militants et sympathisants dans le cadre des meetings électoraux. Plusieurs ex-maires et élus du RCD et FFS ont décidé de faire cavaliers seuls pour les élections prochaines du 23 novembre après un divorce, guère à l'amiable, avec leur structure politique. Une structure politique qui a refusé de leur renouveler leur confiance et qui a préféré proposer de nouveaux noms pour briguer de nouveaux mandats aussi bien dans les Assemblées populaires communales qu'à l'APW. C'est le cas de Ouahab Ait Menguellet, maire sortant de la commune de Tizi Ouzou, élu, il y a cinq ans sur la liste du RCD. Ouahab Ait Menguellet, dont le voeu de se porter candidat aux législatives du 4 mai passé, sous les couleurs du RCD, n'avait pas été exaucé par la direction du parti de Mohcene Bellabas, n'a pas hésité à remettre le tablier. Il a décidé de se porter candidat à l'APC sur une liste indépendante en incluant plusieurs figures locales très actives du RCD ayant pris la résolution de le rejoindre dans sa rébellion. Plusieurs autres élus du RCD et du FFS ont tourné le dos à leurs désormais ex-partis politiques et ont confectionné des listes indépendantes qui ont de fortes chances de créer la surprise le 23 novembre prochain. C'est le cas entre autres du maire de Tadmaït et de Ait Oumalou. Dans la commune de Souk El Thenine, c'est encore un dissident du RCD et un autre du FFS qui étaient des figures locales de proue de ces formations politiques qui se sont «associés» pour se présenter sur une liste indépendante. Des cas d'ex-militants déçus de leurs familles politiques comme le FFS, le RCD, le FLN et le RND, se présentant sous des couleurs indépendantes se comptent par dizaines dans la wilaya de Tizi Ouzou. En plus donc du FFS, du RCD, du FLN et du RND, qui avaient l'habitude de se partager presqu'équitablement les voix dans la wilaya, auxquelles il faudrait adjoindre le MPA de Amara Benyounès et le PT de Louisa Hanoune, il faut cette fois-ci dire que les indépendants auront leur mot à dire.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours