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Ali Aoun annonce la fin de la crise

Les responsables de Fiat ont promis de produire la première voiture fabriquée en Algérie avant la fin décembre.

Débarrassé de ses vieux démons, grâce aux nouvelles orientations d'investissement et de gestion économique, le secteur de l'industrie automobile est en phase de connaître un nouveau départ. Il faut dire que durant plus de quatre ans, ce dernier a connu une réelle descente aux enfers. Mis à genoux par la succession de politiques et d'orientation caractérisée par une espèce d'inertie inexplicable, il revit aujourd'hui grâce à la détermination des pouvoirs publics d'en faire un vrai pan de l'économie nationale. C'est dans cette optique, que le ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a déclaré que «la série de la crise du secteur automobile prend fin, aujourd'hui, grâce aux efforts déployés par les responsables du secteur de l'industrie et aux directives du président de la République».
Il y a lieu de convenir que ce dénouement tant attendu, reflète si besoin, la pertinence des politiques publiques adoptées par l'État, et leurs impacts sur la relance des secteurs stratégiques. À ce titre, il va sans dire, que cet aboutissement, rejoint les avancées enregistrées dans différents domaines et confirme l'émergence d'une vision globale, où la relance industrielle ne peut se permettre de traîner des boulets économiques, à l'heure où le défi économique ultime est sans conteste celui de la performance et de la productivité. C'est précisément dans cet ordre d'idées, qu'apparaissent les vrais résultats d'une politique de développement et de croissance fortement appuyée par une attractivité grandissante, pour l'investissement sur le sol algérien. Sans l'ombre d'un doute, ces résultats sont issus des actions entreprises dans le cadre de l'assainissement profond du secteur, mais également des ouvertures et des assurances mises en place pour faciliter les procédures et les systèmes d'investissement et des partenariats. Il sans dire, qu'à travers ce nouveau départ, l'industrie automobile entre dans une phase cruciale de sa création.
L'importance du déblocage qui s‘opère, aujourd'hui, à travers l'équilibre trouvé entre l'importation des véhicules, le montage et la construction, réside dans l'ouverture de nouveaux horizons de développement pour les petites et moyennes entreprises.
Les taux d'intégration étant la condition incontournable, les domaines d'activité tels que la sous-traitance et les services connaîtront un essor inédit. À cela s'ajoute, l'importance de la régulation du marché de l'automobile, la stabilité des prix à travers l'équilibre entre l'offre et la demande. C'est dire, qu'on est loin des effets désastreux de l'importation «déguisée» et de l'absence de décision, qui ont plongé le secteur dans un marasme qui a coûté cher au Trésor public.
Dans cette optique, Ali Aoun a confirmé dans un discours lors de la présentation des premières voitures importées par la marque Fiat à l'hôtel Sheraton que «le lancement de la commercialisation de la première voiture commence, aujourd'hui.
Le plus important est le démarrage de la fabrication des voitures». précisant que «les responsables de Fiat ont promis de conduire la première voiture fabriquée en Algérie avant la fin décembre. Il y a lieu de rappeler que le Groupe Stellantis va commercialiser six modèles de voitures de la marque italienne Fiat, dont trois modèles de tourisme et trois modèles utilitaires.

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