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Entretien téléphonique entre Tebboune et Macron

Algérie-France : le dégel se confirme

Deuxième communication téléphonique en l'espace de trois semaines, entre les présidents Tebboune et Macron. C'est là un signe évident d'une volonté de transcender le «brouillard artificiel» que cherchent à entretenir des lobbies anti-Algériens en France. Pour cet entretien, le communiqué de la présidence de la République est on ne peut plus clair. «L'entretien s'est déroulé dans une ambiance empreinte de parfaite cordialité et d'amitié partagée.» D'entrée, cela confirme le dégel entre Alger et Paris. Les deux hommes ont même convenu de «reprendre les contacts au plus haut niveau et de relancer la coopération dans tous les domaines», rapporte le même communiqué. Au plan régional, les deux présidents ont réglé leur montre sur l'heure libyenne. Soulignant que la question a été abordée au même titre que la situation dans le Sahel, la même source note «une concordance sur les points de vue s'est dégagée».
Cet entretien téléphonique vient en écho à celui du 2 juin dernier, où il a été question «d'amitié, de coopération et de respect mutuel de leur souveraineté qui anime les relations entre la France et l'Algérie». Une communication téléphonique à l'initiative de Macron, quelques heures après un discours musclé de Tebboune mettant en cause des lobbies qui veulent attenter à la stabilité de l'Algérie. Cet épisode est venu donner du sens à un «coup de grisou» dans les relations entre les deux pays, en date du 28 mai dernier, où l'Algérie a été jusqu'à convoquer son ambassadeur en France pour consultation, après la diffusion par des chaînes de télévision publiques françaises de documentaires tendancieux sur la situation en Algérie.
Quelques jours plus tard et à l'occasion d'un entretien avec des titres de la presse nationale, le président de la République a précisé la pensée de l'Exécutif et exclu Emmanuel Macron de l'accès de colère de l'Algérie. Pour Tebboune, ces turbulences dans les relations entre les deux pays étaient le fait des «lobbies». Affirmant que l'Algérie et la France étaient deux grands pays en Europe et en Afrique, le chef de l'Etat avait plaidé en faveur de l'empêchement de ces lobbies de «nous conduire sur une autre voie, celle de la confrontation, nous avons nos enfants là-bas. Ne serait-ce que pour eux, on est obligé de travailler avec ce pays», avait- il indiqué.

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