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RUSH SUR LES ACTIVITÉS PENDANT LE RAMADHAN

Alger bouillonne la nuit

Les Algérois ont retrouvé le sourire en ce mois sacré, ils sortent, profitent et s'amusent.

Le Ramadhan a été l'occasion pour les Algérois de renouer avec les sorties nocturnes. Les rues d'Alger ne désemplissent pas jusqu'à des heures tardives de la nuit. Partant de là, on peut clairement dire que les Algériens s'amusent et ne lésinent pas sur les moyens quand il s'agit de passer de bons moments. Et au plus grand bonheur des familles algéroises, un panel de programmes de soirées ramadhanesques est proposé, englobant tous les styles et manifestations culturelles, aussi bien ceux qui intéressent les jeunes que ceux des personnes âgées. Et cerise sur le gâteau, les prix restent relativement abordables par rapport aux années écoulées pour 1500 DA, le citoyen peut s'offrir une soirée qu'il n'oubliera pas de sitôt.
Les activités et manifestations sont multiples. Allant des soirées musicales organisées chaque soir à Alger dans plusieurs enceintes hôtelières, au cirque Florilègio, plus connu sous le nom de cirque Amar, en passant par les virées nocturnes dans le dédale des ruelles de la capitale, mais également ceux qui préfèrent se rendre en bord de mer, notamment sur la baie d'Alger, et surtout une nouveauté «inédite» proposée à Tipasa. Il s'agit de la plongée sous-marine nocturne. En effet, le Hilton d'Alger, propose des soirées tout public sous son fameux chapiteau et son salon Tassili «Fi Qaadet Lahbab». Concerts, spectacles, humour, défilés de mode, les «fêtards» de Ramadhan en ont pour tous les choix. Niveaux tarifs, ils diffèrent selon l'artiste sur scène.
Les prix oscillent entre 1500 et 2000 DA (entre 10 et 15 dollars usd), ce qui reste relativement abordable, sachant que s'offrir une soirée, il y a trois ou quatre ans, coûtait dans les 4000 ou 5000 DA. Le Musée national du Bardo, situé en plein coeur de la capitale a été lui aussi réaménagée en Kheima. Avec son salon mauresque dédié aux jeunes adultes et son jardin animé par un D.J. réservé aux plus jeunes ainsi que l'entrée gratuite, le Bardo a su attirer une foule depuis le début du mois sacré. Le chapiteau de l'hôtel Sheraton propose, quant à lui, des soirées bien animées avec les artistes qui s'y produisent.
L'hôtel El Aurassi offre pour sa part «la Gaada Nouba» qui propose divers spectacles et concerts de stars nationales avec un tarif de 1500 DA comprenant deux consommations. Autre lieu de détente prisé des Algérois, c'est bel et bien le cirque Florilègio, qui dès sa première venue en Algérie a conquis les coeurs.
Le cirque italien a posé cette fois son camp sur l'esplanade du centre commercial d'Ardis et affiche complet pour la majorité de ses représentations. Volet prix, il y en a trois: 1000, 1300 et 1600 DA à raison de deux représentations (22h et minuit). D'autre part, il y a une certaine frange de la société qui préfère «tremper les pieds dans l'eau» après le f'tour. Ce sont ainsi des centaines de familles qui prennent d'assaut la baie d'Alger pour se rafraîchir, surtout durant ces derniers jours où la température a atteint des pics insupportables. Avec la canicule de ce mois de juillet, les plages d'Alger connaissent une forte affluence de visiteurs en quête de distraction et de fraîcheur, notamment la Sablette où les bouchons commencent à se former depuis le tunnel de l'autoroute. Il y en a même qui vont carrément rompre le jeûne sur place en installant leurs tables.
Les baignades nocturnes font désormais l'objet d'un intérêt particulier. Ces sorties sur les plages sont d'autant plus intéressantes puisqu'elles garantissent des bons moments à «zéro DA». Toujours dans le domaine de la fraîcheur et de la mer, une activité très originale et rare a fait son entrée cette année dans la ville de Tipasa.
Il s'agit de la plongée sous-marine nocturne, encadrée par des moniteurs expérimentés, la virée d'une heure et demie aux «20.000 lieux sous les mers» est proposée à raison de 1900 DA. Toutefois, si certaines familles peuvent se permettre le plaisir des soirées chics de la capitale, il n'en demeure pas moins que d'autres n'ont de choix que de se rendre dans les places publiques ou rester chez elles. Ils sont nombreux à ne pas sortir la nuit, vu les dépenses qui en découlent, tenant compte du pouvoir d'achat des citoyens et des dépenses ménagères qui se font ressortir. Il est à noter que la sécurité est au rendez-vous.
Une présence imposante des forces de sécurité est constatée la nuit. Outre les barrages fixes, les policiers et les gendarmes investissent la rue dès la rupture du jeûne garantissant ainsi des soirées sans risque.

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