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Elections locales

Al-Adala renonce à sa participation

Il a justifié son retrait par le nombre «trop exagéré» de signatures exigées par le Code électoral.

Dernière ligne droite avant l'expiration du délai de dépôt des dossiers de candidature pour les élections locales, demain à minuit. C'est le branle-bas de combat au sein des états-majors de partis, qui scrutaient jusqu'à la dernière minute la validation par les commissions électorales locales de leurs parrainages compilés dans des CD. L'étape de la confection de dossiers et la collecte des signatures des électeurs a été qualifiée de «parcours du combattant» par les formations politiques en lice pour les locales, y compris par le FLN, le RND et le MSP.
Sous l'effet de ces difficultés, des partis faiblement implantés ont renoncé à prendre part au double scrutin pour le renouvellement des assemblées locales. Après Talaie El Hourriyet, Al-Adala, parti du doyen des islamistes, Abdellah Djaballah, se retire à son tour de la compétition électorale. Le conseil consultatif de ce parti a décidé à l'issue de sa session ordinaire tenue ce lundi de renoncer à sa participation aux élections locales, prévues le 27 novembre prochain. Il a justifié son retrait par le nombre «trop exagéré» de signatures exigées par le Code électoral. Pour ce parti, le nombre de plus de 800 000 signatures exigé aux partis voulant présenter des listes à travers les 58 wilayas et 1541 communes «dépasse tout entendement».
Dans ce sens, ce parti cite l'exemple de la capitale où il est exigé au parti qui compte se présenter à l' APW et à travers ses 45 communes, «environ 45 000 signatures».
Ce chiffre, estime-t-on, «dépasse de loin le nombre de voix obtenu par tous les partis et listes indépendantes réunis, ayant gagné des sièges de députés à Alger». D'après ce parti, «le refus de l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) d'écouter les préoccupations et les propositions soumises par des partis, a contribué à créer une confusion dans le paysage politique et à encourager l'abstention électorale».Cette même formation critique vivement l'octroi d' aides financières aux jeunes candidats de moins de 40 ans en lice pour les locales, qu'il assimile à «une manoeuvre» visant à vider les partis de leurs potentiels en jeunes militants». À titre de rappel, la réunion ayant regroupé des représentants de 14 partis en lice pour les locales et les conseillers du président de l'Anie, Mohamed Charfi, s'est terminée en queue de poisson. Jusqu'à la veille de l'expiration du délai de dépôt des dossiers de candidature, la requête adressée, le 21 septembre dernier, au président Tebboune, l'exhortant à aplanir ces obstacles et entraves bureaucratiques est restée sans réponse. Il est à noter que le FFS compte présenter des listes à travers une vingtaine d' APW et quelque 200 APC.
Enfin, l'Anie a opté pour le même slogan électoral adopté lors des législatives:«Veux-tu le changement, l'édification institutionnelle? Signe et appose ton empreinte», dans les deux langues arabe et amazighe.

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