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ÉVÈNEMENTS DE TKOUT

Abrika exige une commission d’enquête

Faire la lumière sur les douloureux événements qu’a subis la région.

Des délégués mandatés par l´interwilayas du mouvement citoyen des archs, parmi eux Belaïd Abrika, figure de proue au sein de cette structure, ont exigé hier, lors d´un point de presse tenu au siège du quotidien Le Matin «la mise en place par le gouvernement Ouyahia d´une commission d´enquête indépendante pour faire la lumière sur les douloureux événements qu´a subis la région de Tkout» au sud de Batna.
Ces événements n´ont pas manqué, selon les mêmes intervenants, d´entraîner plusieurs arrestations parmi les délégués du mouvement citoyen des Aurès, et qui demeurent jusqu´à l´heure actuelle «arbitrairement» incarcérés, Belaïd Abrika de Tizi Ouzou et ses compagnons de Bouira et de Béjaïa, tous membres de l´interwilayas des archs, ont aussi exigé à l´unisson la libération immédiate et inconditionnelle de ces détenus, dont les avocats de la défense, en l´occurrence maîtres Brahimi et Hanoune. Ces derniers ont pris part au point de presse d´hier et qualifient ce qui s´est passé à Tkout «d´une grave atteinte à la liberté humaine».
Les délégués des archs, quant à eux, sont revenus sur les circonstances qui ont émaillé leur déplacement à Tkout, à l´effet d´organiser un sit-in de solidarité prévu avant-hier devant le tribunal d´Arris, lors du procès de leurs compagnons de lutte de la section des Aurès. Un procès, qui, dans une déclaration rendue publique par les conférenciers, est décrit en ces termes : «Les gendarmes criminels, à l´origine de l´assassinat prémédité, ont fabriqué des chefs d´inculpation à l´encontre des détenus des événements de Tkout sans apporter des preuves matérielles (...). Le drame durant cette audience provient du juge et du procureur qui ont refusé aux innocents inculpés de s´exprimer sur les sévices et tortures qu´ils ont subis à l´intérieur de la brigade de la gendarmerie.»
Les délégués du mouvement citoyen ont affirmé, en outre, que pendant leur déplacement à Tkout, ils ont «contourné et forcé plusieurs barrages dressés sur la route menant vers la wilaya de Batna». «Ceci avant d´être bloqués à l´entrée par un impressionnant dispositif de sécurité composé de gendarmes et de policiers», disent-ils.
Les délégués de l´interwilayas ont constaté à Tkout, comme mentionné d´ailleurs dans leur déclaration préliminaire, que malgré cette volonté à vouloir isoler ce bastion de lutte citoyenne dans la région des Aurès par le pouvoir, «la population refuse d´abdiquer en résistant à cette répression et en suivant les actions enclenchées par le mouvement citoyen, notamment la grève générale qui fut une totale réussite».

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