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Béjaïa

À l’heure du mois sacré

Les préparatifs du mois de Ramadhan, qui étaient au centre des préoccupations des autorités et des ménages depuis le mois de janvier, prennent forme un peu partout dans la wilaya. Des signes qui ne trompent pas l’attestent à vue d’œil à Béjaïa. Les responsables et les directeurs des établissements publics de la wilaya se sont astreints aux directives données par le chef de l’exécutif lors des différentes réunions tant sur le plan de la disponibilité des produits alimentaires qu’aux opérations de contrôle et d’inspection au niveau des commerces, des centres commerciaux et des abattoirs. L’approvisionnement du marché en produits de large consommation durant le mois de Ramadhan est une réalité. Sur les marchés, aucune pénurie n’est à signaler. Même l’engouement pour l’approvisionnement n’est pas de mise. Serait-ce une question de confiance ou de la faiblesse du pouvoir d’achat ? La question découle de l’absence des habitudes des ménages qu’on connaissait jusque-là à la veille du mois sacré. Le programme spécial d’approvisionnement en eau potable des différents quartiers de la ville est en cours. S’agissant des volets du commerce, de la culture et des loisirs, ainsi que de la solidarité, une préparation minutieuse touche à sa fin même si les programmes ne sont pas dévoilés pour l’heure. Si pour la culture et les loisirs, il sera question de différents concours de chants et de pièces de théâtre, pour l’approvisionnement du marché en denrées alimentaires nécessaires, les marchés de proximité sont annoncés dans chaque commune. À Béjaïa, la marché de proximité implanté dans l’ancienne gare routière est déjà opérationnel depuis une semaine. Les citoyens s’y approvisionnent quotidiennement en fruits et légumes. Quant aux autres produits de large consommation, un gérant d’une supérette au quartier Lakhmis rassure. Tous les produits sont disponibles et les consommateurs font leurs emplettes sans affolement », confirme-t-il . Au niveau des communes, les listes d’inscrits pour l’allocation de solidarité, les marchés de proximité dédiés au mois sacré, les restaurants de la Rahma, le contrôle sanitaire des différentes structures et le programme des activités religieuses et des loisirs sont achevés. Les personnes nécessiteuses ont déjà perçu leurs allocations de solidarité. Connu pour être le mois de tous les excès, le Ramadhan est une période que l’on vit d’une manière «très spéciale ». La demande augmente conséquemment et lorsque l’offre est insuffisante cela se traduit par des dépassements en tous genres, dont la spéculation sur les produits alimentaires. Ce n’est fort heureusement pas le cas pour l’instant avons-nous constaté.

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