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LE 2E FORUM D'AFFAIRES ALGÉRO-IRANIEN S'OUVRE AUJOURD'HUI

80 patrons algériens à Téhéran

Une unité d'assemblage de véhicules fin 2016 et la première voiture début 2017.

Le deuxième Forum d'affaires algéro-iranien se tient aujourd'hui à Téhéran où le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, conduit une délégation composée de plus de 80 chefs d'entreprises publiques et privées (énergie, Btph, agriculture et agroalimentaire, textile, industrie mécanique, industrie pharmaceutique...) ainsi que des représentants de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) et de l'Agence nationale du développement de l'investissement (Andi).
Cette visite économique se devra d'examiner les opportunités d'investissements et de partenariat. Coprésidé par Bouchouareb et le ministre iranien de l'Industrie, des Mines et du Commerce, Mohamed Reza Nematzadeh, ce forum vient après celui organisé en décembre dernier à Alger. Il aura comme objectif premier d'intensifier la coopération économique qui est en deçà des potentialités que recèlent les deux pays.
En effet, les échanges commerciaux bilatéraux ne dépassent guère les 10 millions de dollars annuellement, tandis que les projets d'investissements et de partenariats demeurent minimes avec une faible présence d'entreprises iraniennes en Algérie. Toutefois, les deux pays affichent leur volonté de conforter le partenariat et la coopération économiques en décembre dernier à Alger. De nouvelles perspectives de coopération s'ouvrent aux deux pays qui veulent hisser leurs relations économiques au niveau d'excellence qui caractérise les relations politiques bilatérales existantes. A cet effet, la partie algérienne vise à attirer des investissements productifs avec un réel transfert de technologie par l'Iran.
Ce pays a réalisé d'importantes avancées dans ce domaine, a expliqué le président de la Commission mixte économique algéro-iranienne, Abdelmadjid Khobzi, qui avance que «l'objectif est de ramener la technologie et non pas de se contenter des échanges commerciaux. La partie iranienne a affirmé sa disponibilité pour ce faire». La mécanique, la pétrochimie, l'électronique, l'industrie pharmaceutique, l'agroalimentaire et l'agriculture, le bâtiment et les travaux publics ainsi que les énergies électriques renouvelables figurent parmi les principaux secteurs dans lesquels les deux parties envisagent de mettre sur pied des projets de partenariats solides.
S'agissant de l'industrie automobile, les constructeurs iraniens Khodro et Saipa ont signé récemment des accords de partenariat avec des investisseurs privés algériens pour l'installation d'usines d'assemblage et de montage de véhicules en Algérie. Le constructeur Khodro compte, ainsi, créer son unité vers la fin 2016 avec une capacité de production de 30.000 véhicules par an, selon le constructeur iranien. De son côté, le constructeur Saipa, prévoit la sortie de la première voiture de sa future usine en Algérie début 2017.
Le domaine énergétique n'est pas en reste et l'Algérie et l'Iran vont établir des partenariats entre le groupe Sonatrach et la Société iranienne du pétrole. Ces deux groupes sont actuellement en discussions pour élargir la coopération bilatérale en amont et en aval pétroliers, la recherche et développement ainsi que dans la commercialisation du pétrole et du gaz. Ainsi, les deux pays envisagent aussi la création prochaine de sociétés mixtes spécialisées dans la production de l'électricité, des énergies renouvelables et des pièces de rechange. Les deux pays envisagent également de créer une ligne aérienne Alger-Téhéran et une ligne maritime reliant les deux pays. Les deux parties ont par ailleurs convenu d'étudier la possibilité d'établir un jumelage entre le port de Béjaïa et celui d'Al Khomeïni lequel, doté d'un complexe pétrochimique, est le plus important port en Iran.
Cette visite à Téhéran verra aussi la réactivation du Comité mixte algéro-iranien de l'industrie qui devra constituer, selon la partie algérienne, un «mécanisme efficace» de coopération industrielle, notamment en matière d'investissements. Une réunion de ce comité, créé en 2003 par le bais d'un mémorandum d'entente industriel entre l'Algérie et l'Iran, mis en veilleuse depuis quelques années, est prévue en marge du forum.
La première session de la Haute Commission mixte, tenue en 2010 à Téhéran, avait été sanctionnée par la signature de conventions portant sur l'investissement, l'agriculture et l'habitat.
Les deux pays avaient aussi signé plusieurs mémorandums d'entente. Le premier concerne la création d'un conseil mixte des hommes d'affaires, alors que le second a été conclu entre l'Agence nationale de développement des investissements (Andi) et l'organisme iranien en charge des investissements et de l'assistance technique et économique. A cet accord vient s'ajouter un mémorandum d'entente pour la création d'un fonds algéro-iranien.

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