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CRÉATION DE MICROENTREPRISES

560.000 dossiers en souffrance

La prise en charge de ces dossiers permettra la création de plus de deux millions d’emplois.

Les jeunes ont du mal à créer leurs propres entreprises. Bureaucratie tentaculaire. Difficultés de constituer un dossier. Blocage au niveau des banques. Ils sont plusieurs initiateurs de projets à trimbaler leurs dossiers. A en croire les statistiques de l´expert en économie, Malek Serrai, 560.000 dossiers de ce genre sont en souffrance. La prise en charge de ce nombre de dossiers permettra, selon lui, la création de plus de deux millions de postes d´emploi. «La faute est partagée», a déclaré, hier, M.Serrai lors du forum d´El Moudjahid consacré à l´investissement. Le problème se situe, en premier lieu, selon l´intervenant, au niveau des banques. Celles-ci, soient-elles traînent pour l´octroi des crédits soit elles les rejettent carrément. Chiffres à l´appui, 33% des dossiers sont rejetés par les banques. Outre les banques, les problèmes liés au registre du commerce et au foncier freinent également leur concrétisation. La guerre des chiffres.

Le président du Conseil national consultatif pour la promotion des PME, Zaïm Bensasi, a révélé, hier, les résultats d´une enquête faite par un bureau d´études international sur l´état de l´économie algérienne. L´étude a été réalisée sur un échantillon de 155 pays.
Pour l´obtention des crédits, l´Algérie est classée à la 138e place avec la remarque «mauvais». Pour la protection de l´investissement, elle a été classée au 77e rang. Elle occupe la 135e place concernant le recouvrement des créances. Quant à la mise en faillite, notre pays se retrouve à la 46e place.

Selon Malek Serrai, seuls 2165 dossiers d´investissement concret ont été recensés. En revanche, le directeur général de l´Agence nationale de développement de l´investissement (Andi), Abdelmadjid Baghdadli, avance le chiffre de 7500 projets d´investissement réalisés à la fin 2006. Ces derniers, dont le coût est estimé à 1032 milliards de dinars, ont généré, selon M.Baghdadli, 213.000 emplois directs. Son institution a enregistré, par ailleurs, le dépôt de 6975 projets d´un coût d´investissement de l´ordre de 700 milliards de dinars. Près de 126 grands projets ont été examinés (66 projets nationaux et 50 étrangers) pour un coût de 1585 milliards de dinars. En 2007, 16 grands projets ont été identifiés pour un équivalent de 12 milliards de dinars. M.Baghdadli parlera aussi des opportunités d´investissement. Il a évoqué, à l´occasion, l´amendement du code de l´investissement qui a simplifié et allégé le cadre général de l´investissement. D´ailleurs, a-t-il soutenu, les guichets décentralisés ont enregistré, en 2006, 48.000 visiteurs et près de 72.000 visiteurs durant les quatre premiers mois de 2007. Contrairement aux deux premiers intervenants, le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (Cipa), M.M´henni, n´a présenté aucun chiffre, mais s´est acharné contre les institutions de l´Etat. Pour lui, aucun ministère ne tient ses engagements pour ce qui est de l´investissement. «Nous sommes à l´arrêt et ça continue», a-t-il dit. Il a critiqué l´APN et les ministères qui ne sont pas capables, selon lui, de concrétiser leurs promesses, en poursuivant: «Nous tenons à rencontrer le président de la République pour lui faire part de ce qui se passe dans la réalité et nous ne voulons aucun intermédiaire». Il donnera l´exemple des assises sur la stratégie industrielle dont les résultats ne sont toujours pas rendus publics.

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