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CRIME D’EL-HASSI

20 ans de prison pour les auteurs

Les faits remontent au 13 octobre 2003 quand les habitants de la localité ont découvert deux individus ligotés et les corps affreusement lacérés et tailladés de coups de couteau. Les deux victimes furent transférées à l´hôpital d´Oran où l´un d´eux décède des suites de ses blessures.
Le témoignage de la deuxième personne fut déterminant pour l´enquête qui venait d´être ouverte par les gendarmes. En effet, de son lit d´hôpital il informera les gendarmes que la personne décédée n´est autre que son frère cadet.
Il racontera les circonstances du drame qu´ils avaient vécu. Venu de la ville de Chlef pour une visite familiale, ils avaient ramené dans leurs bagages une somme de 15 millions pour acheter des téléphones portables du marché de M´dina Jdida. Ils mirent leur cousin au courant de leur projet. Ce dernier, ne laissant rien de douteux transparaître de son comportement leur fit comprendre qu´il connaissait un grossiste en mesure de leur fournir la marchandise. Un rendez-vous fut fixé et le lendemain, les deux frères et le cousin se dirigèrent vers la forêt d´El Hassi où ils devaient prendre possession de la marchandise. Sur les lieux, ils furent aspergés de gaz lacrymogène, ligotés, les corps percés et tailladés de plusieurs coups de couteau. Le cousin complice partagea le butin du vol avec les autres avant de quitter le bois laissant les deux frères gisant dans une mare de sang. Les victimes de cette lâche agression furent retrouvées le lendemain et secourues. Malheureusement le frère cadet décède. La cavale des auteurs du crime ne durera pas longtemps. Ils furent tous les trois confrontés à leur victime. La mère de l´un d´eux eut même le courage de casser lalibi de son fils en affirmant que la nuit des faits il était revenu du bois le regard hagard et les vêtements tachés de sang.
Lors du procès, ils furent trahis par les contradictions dans leurs propos et furent confondus par les preuves qui les accablaient. Le représentant du parquet, axant son réquisitoire sur la gravité des faits demandera un verdict exemplaire, la peine capitale pour faire payer aux auteurs de cette abomination leur geste. Au terme du procès, ils furent condamnés tous les trois à 20 ans de réclusion criminelle.

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