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150 millions de dollars pour la Tunisie

«L’Algérie est prête à apporter toute son aide à la Tunisie qui traverse une conjoncture difficile, tant au plan financier qu’économique», a affirmé le président Tebboune.

La «grande sœur» de la Tunisie a répondu présente à l’appel de soutien et de coopération formulé, hier, par le président Kaïs Saïed, en déplacement à Alger dans le cadre d’une visite d’Etat d’une journée sur invitation d’Abdelmadjid Tebboune. En effet, le tête-à-tête entre les deux hommes a permis de tracer des objectifs clairs, visant à mettre les mécanismes adéquats permettant le lancement d’une politique économique complémentaire entre les deux pays. Il a aussi permis de confirmer la convergence totale entre les deux pays sur les questions régionales, notamment la situation en Libye et en Palestine. Lors d’une conférence de presse conjointe, tenue par les deux chefs d’Etat, à l’issue de leur entretien, le président Tebboune a annoncé la décision de l’Algérie de renflouer la Banque centrale tunisienne, avec un montant de 150 millions de dollars «comme garanties», afin de permettre à ce pays frère de dépasser cette période économique assez difficile. Il a également affirmé que l’Algérie va aider davantage la Tunisie, sur le plan de l’approvisionnement en gaz naturel à des prix préférentiels. Faisant part de sa décision d’effectuer une visite en Tunisie, après la désignation d’un nouveau gouvernement tunisien, le chef de l’Etat précise qu’il sera accompagné «d’une importante délégation gouvernementale, afin d’examiner tous les dossiers qui attendent des décisions des deux présidents». «L’Algérie est prête à apporter toute son aide à la Tunisie qui traverse une conjoncture difficile, tant au plan financier qu’économique», a-t-il encore assuré, insistant sur le fait que les deux pays vont examiner les moyens leur permettant de «développer les frontières et d’atteindre une complémentarité économique». Evoquant la lutte antiterroriste, Abdelmadjid Tebboune a fait savoir que «la lutte contre le terrorisme se poursuivra», affirmant que «la sécurité et la stabilité de la Tunisie et de l’Algérie étaient intrinsèquement liées». En ce qui concerne les décisions prises sur les questions régionales, le président Tebboune a souhaité voir l’Algérie et la Tunisie constituer «le début du règlement» de la crise en Libye.
Il a plaidé pour «la tenue, à Alger ou à Tunis, de rencontres avec tous les Libyens et l’ensemble des tribus libyennes, afin d’amorcer une nouvelle ère pour l’édification de nouvelles institutions permettant l’organisation d’élections générales et l’établissement des nouveaux fondements de l’Etat libyen, à la condition que cette proposition soit acceptée par l’ONU». En ce qui concerne la question palestinienne, le président a mis en avant «la totale convergence» des deux pays quant au «rejet du ‘’Deal du siècle’’ et l’attachement à un Etat palestinien indépendant, aux frontières de 1967, avec El Qods Echarif pour capitale».
De son côté, le chef d’Etat tunisien, Kaïs Saïed, a appelé à la prospection de «nouveaux instruments» pour l’action commune entre l’Algérie et son pays, appelant à un nouveau départ «à même de réaliser les aspirations des deux peuples». Kaïs Saïed n’a pas manqué d’évoquer les perspectives de la coopération bilatérale, en rappelant que «nous sommes un seul peuple ayant en partage la même histoire et le même avenir (…) Nous allons ouvrir de nouveaux horizons et nous allons faire de grandes réalisations, car nos intérêts sont communs, mais avant les intérêts, il y a le lien du cœur qui prime».

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