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BILAN 2017 DE L'ACTIVITÉ DE L'INSPECTION GÉNÉRALE DES FINANCES

110 rapports sous scellés

l'IGF souffre d'un manque d'effectifs pour pouvoir traiter toutes les saisines qui lui parviennent.

Austérité oblige, il aurait été intéressant d'apprendre que l'inspection générale des finances (IGF), c'est d'ailleurs sa mission, a été plus regardante sur les finances des entreprises publiques du secteur économique. C'est devenu d'autant plus nécessaire quand on sait qu'un gros lot de ces dernières se maintient non pas grâce aux dividendes qu'elles tirent de leurs activités- loin s'en faut - mais par injection financière. Autrement dit elles sont maintenues sous perfusion financière cautionnée par les pouvoirs publics à travers le Trésor public lequel accuse ces dernières années un déficit criant. Du coup, il serait intéressant de savoir jusqu'à quand ce procédé de maintient de certaines entreprises en mauvaise posture financière va continuer à être de mise? Pour l'heure, l'IGF fait certes son travail, celui de mener des missions de contrôle au niveau du secteur économique, et quand bien même il lui a été conféré un élargissement de son champ d'intervention au sein du secteur économique depuis 2009 en vertu d'une ordonnance promulguée en 2008, cela ne s'est traduit par aucune décision ou du moins rendre publics les rapports d'enquêtes menées par ses inspecteurs. Un silence radio qui ouvre droit à des questions! Les plus intéressantes seraient de savoir à combien s'élève le nombre d'entreprises publiques à l'agonie et combien coûte à l'Etat leur maintien? Cela dit, à la 8ème conférence des cadres et inspecteurs des finances qui s'est tenue mercredi dernier à Alger, rien n'a filtré si ce n'est d'apprendre que l'IGF a rendu public son rapport d'activité 2017 avec en sus le nombre d'enquêtes qu'elle a menées, soit 110 au total. Faut-il comprendre qu'on a cherché à laisser intacts les secrets contenus dans ces rapports pour on ne sait quel dessein? Notons que dans son allocution d'ouverture, le ministre des Finances Abderrahmane Raouïa a souligné l'importance qu'occupe l'IGF dans la sphère de la gestion publique et son rôle dans la préservation des deniers publics. Comme il a également mis l'accent sur les actions de réformes initiées par l'IGF,» notamment celles visant le passage vers un contrôle de performance qui induit un système d'information efficace», a-t-il précisé. A propos des procédures et des méthodes de contrôle que l'IGF applique, le ministre a expliqué que leur finalité est de mieux répondre à l'impératif de rationalisation des dépenses budgétaires et du renforcement des équilibres internes et externes du pays. Rappelons que les services de l'IGF n'interviennent que sur demande des autorités publiques. Quant au procédé d'intervention, l'on apprendra d'un responsable de l'inspection, qu'il se fait à partir de l'élaboration du rapport de synthèse qui est adressé aux autorités qui l'avaient demandé, sachant que seuls le président de la République, les présidents des deux cham-
bres du Parlement et les membres du gouvernement sont habilités à ce genre de saisine. Cette même source nous fera remarquer que ces autorités sont tenues de nous informer des mesures prises afin de corriger les défaillances relevées, chose qui ne se faisait pas auparavant. On croit savoir enfin qu'au sein de l'IGF on continue à se plaindre du manque d'effectifs nécessaires pour mener à bien toutes les saisines qui parviennent à l'IGF. Les demandes formulées dans ce sens seraient restées lettre morte.

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