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DILAPIDATION DE 200 MILLIARDS DE SOMIC À SKIKDA

10 ans de prison contre les 32 accusés

Les investigations se poursuivent et des perquisitions seront opérées aux domiciles des mis en cause.

Après deux jours de l'examen du dossier, par la cour de Skikda, sur la dilapidation de 200 milliards de centimes, le parquet général de cette instance a requis jeudi dernier en fin d'après midi, 10 ans de prison ferme, assortie d'une amende d'un million de dinars à l'encontre des 32 mis en cause, et le retrait des passeports, de ces derniers, travaillant dans leur majorité pour la société de maintenance industrielle Somic, une filiale de Sonatrach, apprend-on de source juridique. Selon la même source, l'instance juridique a, également requis des peines d'exclusion des marchés publics pour une durée de 5 ans, assorties d'une amende d'un milliard de centimes, contre les entreprises accusées d'obtention de marchés contrairement à la réglementation en vigueur. Notons que les 32 accusés, dont deux anciens P-DG et des cadres de la filiale, sont impliqués dans une affaire de dilapidation de deniers publics, attribution de marchés non conformes à la législation, disparition d'équipements de pointe coûteux, établissement de faux documents, destruction volontaire de documents, un fait entravant le cours de l'enquête, octroi d'avantages injustifiés, blanchiment d'argent, corruption et transfert de capitaux et violation de la réglementation, en matière de passation de marchés et conflit d'intérêt, ainsi que faux et usage de faux. Des agissements rappelons-le, en rapport avec la construction du mégatrain GNL dans la plateforme pétrochimique de Skikda. L'affaire remonte à l'année 2012, lorsque la SoMIC fit l'objet d'une enquête diligentée par la section de recherche de la Gendarmerie nationale de Skikda. Signalons que, les investigations engagées avaient duré plus d'une année et ont abouti à la présentation de 55 personnes, dont 11 femmes et 4 ressortissants étrangers représentant des entreprises domiciliées en France, en Angleterre et au Japon, devant le juge d'instruction près le tribunal de Skikda.
Au terme de cette présentation faite début juillet 2013, 20 personnes, des cadres dirigeants pour la majorité, ont été mises sous contrôle judiciaire. Or, après achèvement de l'enquête, le magistrat en charge du dossier, et au vu de la complexité de l'affaire, a jugé nécessaire un complément d'enquête, qu'il ordonna en 2016. Une décision qui a éclairé les zones d'ombre de ce scandale aux relents multidimensionnels.

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