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AU MOMENT OÙ LE PRÉSIDENT FRANÇAIS, FRANÇOIS HOLLANDE, ÉTAIT EN VISITE EN IRAK

Un attentat à la voiture piégée à Baghdad fait 32 morts

Le groupe EI a, par l'intermédiaire de son groupe de propagande Amaq, revendiqué l'attentat commis à Baghdad, hier, qui a tué 32 personnes au moment où le président français François Hollande effectuait une visite dans la capitale irakienne.

Un kamikaze a fait exploser une voiture piégée sur une place du quartier de Sadr City, habité majoritairement par des chiites, dans le nord-est de Baghdad. Selon la police irakienne 32 personnes ont été tuées et 61 blessées, dont de nombreux journaliers qui attendaient sur les lieux dans l'espoir d'être embauchés. Cet attentat qui a visé une place d'un quartier chiite de la capitale irakienne et n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, survient le jour de la visite à Baghdad du président français François Hollande.
M.Hollande avait souligné un peu plus tôt dans la matinée qu'«agir contre le terrorisme ici en Irak, c'est aussi prévenir des actes terroristes» en France. De nombreuses victimes de l'attentat de Baghdad étaient des travailleurs journaliers qui attendaient d'être embauchés sur une place de Sadr City, un quartier situé dans le nord-est de la capitale, théâtre de fréquents attentats meurtriers.
Des photos partagées sur les réseaux sociaux montrent une colonne de fumée noire s'élevant dans le ciel et les blessés, dont certains très grièvement, en train d'être évacués.
Un précédent bilan faisait état de 17 morts et 39 blessés. Il s'agit du deuxième attentat à ensanglanter Baghdad en 48 heures. Samedi, à la veille du Nouvel An, un double attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) dans un marché bondé du centre-ville avait fait 27 morts et des dizaines de blessés. L'Irak continue d'être régulièrement touché par des attentats à la bombe ou à la voiture piégée. Ils sont généralement revendiqués par le groupe jihadiste.
L'EI a perdu une bonne partie des territoires qu'il avait conquis en 2014 dans ce pays, mais conserve son bastion de Mossoul dans le nord du pays que l'armée irakienne tente de lui reprendre avec l'aide d'une coalition internationale antijihadistes. En visite à Baghdad, le président français, François Hollande, a estimé, hier, que la lutte en Irak contre le groupe Etat islamique (EI) est cruciale pour «prévenir des actes terroristes» en France, au moment où un nouvel attentat ensanglantait la capitale irakienne. Malgré cette attaque meurtrière de l'EI, qui a également affirmé être derrière la fusillade qui a fait 39 morts à Istanbul la nuit du Nouvel An, M.Hollande a prédit que 2017 sera «une année de victoire contre le terrorisme».
La lutte contre les jihadistes est au coeur de la visite du chef de l'Etat en Irak. Il est à ce jour le seul dirigeant majeur de la coalition internationale anti-EI, dirigée par les Etats-Unis, à s'être rendu dans ce pays depuis le lancement de cette coalition il y a deux ans et demi. Quelques heures après son arrivée, au moins 32 personnes ont péri et 61 ont été blessées dans un attentat suicide à la voiture piégée commis sur une place d'un quartier à majorité chiite de Baghdad.
«Agir contre le terrorisme ici en Irak, c'est aussi prévenir des actes terroristes sur notre propre sol», a martelé M.Hollande devant des instructeurs militaires français qui forment les troupes d'élite du contre-terrorisme (CTS) irakien engagées dans la lutte contre l'EI.

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