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USA-CORÉE: TOUT EST FIN PRÊT POUR LEUR SOMMET LE 12 JUIN

Trump-Jung Un ou le rendez-vous de la dernière chance

Un vrai challenge attend les deux hommes qui doivent mettre un terme à 68 ans d'un état de guerre à risque.

Trump a affiché jeudi dernier une confiance totale quant à la tenue du rendez-vous qu'il aura le 12 juin prochain avec Kim Jung Un. «Tout est prêt pour le sommet. Tout se passe très bien, j'espère que cela va continuer comme ça», a-t-il déclaré en recevant le premier ministre japonais Shinzo Abe à cinq jours d'une rencontre à l'issue très incertaine tant les négociations s'annoncent âpres. Pour montrer son état d'esprit, Trump a affirmé qu'il inviterait le dirigeant nord-coréen à Washington si le sommet de Singapour tient ses promesses. Jeudi dernier, Trump a reçu le premier ministre japonais qui redoute un accord américano-nord-coréen à ses détriments. Le Japon qui ne dispose pas d'une armée et d'arme offensives, exige le démantèlement de l'arsenal balistique de la Corée du nord y compris les missiles à moyenne portée qui le menacent directement. Un vrai challenge attend les deux hommes à Singapour. Afin de préparer leur rencontre historique, le général Kim Yong Chol, bras droit du dirigeant nord-coréen, s'est rendu la semaine dernière à New York où il a rencontré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. Les sherpas de ce sommet tant attendu, semblent avoir fait de «vrais progrès» d'où la confirmation mardi dernier, par Donald Trump, de la rencontre de Singapour. «On va dans la bonne direction», a affirmé le chef de la diplomatie américaine au terme d'une réunion marathon de deux jours ayant permis de défricher un terrain miné, accidenté et chaotique que les deux dirigeants, américain et nord-coréen, sont appelés à aplanir, le 12 juin. De son coté, Kim Jong Un, qui a reçu à Pyongyang le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, a confirmé ses intentions de vouloir «dénucléarisation de la péninsule coréenne». Pour les Américains, il s'agit d'aller vers une «complète, vérifiable et irréversible» dénucléarisation avant de faire des concessions. Pour Pyongyang, il s'agit d'avoir des garanties quant à la pérennité du régime, sa sécurité. Kim Jung Un, irait-il jusqu'à exiger la démilitarisation de la péninsule coréenne contre le démantèlement de son arsenal nucléaire et balistique? La réunion qui s'est étalée sur deux jours à New York n'a pas révélé la teneur des négociations même si Pompeo assure que les discussions avaient bien avancé, notamment en ce qui concerne la zone démilitarisée à la frontière entre les deux Corées, où des équipes des deux pays préparent l'ordre du jour du sommet, et à Singapour, où sont en cours des échanges sur la logistique de la rencontre du 12 juin à Singapour. «Je peux vous dire que de réels progrès ont été faits dans les dernières 72 heures pour réunir les conditions» favorables à la tenue du sommet, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse, Le bras droit du leader nord-coréen, Kim Yong Chol, s'est rendu vendredi dernier, à Washington pour rencontrer Donald Trump et lui remettre en mains propres la «lettre personnelle» de Kim Jong Un, selon le département d'Etat. Le secrétaire d'Etat américain a déclaré qu'«il faudra que le président Kim fasse preuve d'audace dans ses décisions si nous voulons saisir cette opportunité unique pour changer le monde», ajoutant que «président Trump et moi pensons que le président Kim est le genre de dirigeant qui peut prendre ce type de décisions et dans les semaines et mois à venir nous aurons l'occasion de vérifier si c'est bien le cas». Si un certain optimisme est perceptible dans les déclarations publiques des responsables américains, il n'en demeure pas moins que les exigences américaines et japonaises nécessitent non seulement du temps pour les mettre en oeuvre, mais surtout des garanties de leur part pour rassurer le régime nord-coréen qui veut la levée rapide des sanctions internationales imposées à la Corée du nord ainsi que la sécurité et la stabilité du régime. Mike Pompeo a expliqué vouloir «convaincre» la Corée du Nord que «sa sécurité sera plus forte» s'il accepte d'abandonner la bombe atomique, et «qu'en fait la vraie menace pour sa sécurité est de poursuivre son programme d'armement nucléaire». «Nous avons beaucoup parlé de la marche à suivre», «de nos attentes» ainsi que «des leurs», a-t-il dit, mais «c'est un défi très très difficile» et «il reste encore beaucoup de travail». «e sommet envisagé est une chance historique» pour propulser les Etats-Unis et la Corée du Nord, qui n'ont pas de relations diplomatiques et échangeaient il y a encore six mois menaces nucléaires et invectives, «dans une nouvelle ère de paix, de prospérité et de sécurité», a-t-il encore plaidé. «Il serait tragique de gâcher cette opportunité.» Moscou et la Chine suivent de très près les préparatifs de ce sommet stratégique. Lors de son passage à Pyongyang, Sergueï Lavrov a adressé un message clair aux Américains. Il a exhorté toutes les parties à «éviter la tentation d'exiger 'tout tout de suite''».

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