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Gbagbo demande au Mali un geste en faveur des soldats ivoiriens

Trois Casques bleus tués par un engin explosif improvisé

L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a demandé lundi au président de la transition, Assimi Goïta, de faire la preuve de «sa fraternité d'armes» envers 46 soldats ivoiriens, détenus au Mali depuis plus de trois mois, en marge d'une célébration du 1er anniversaire de son Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI).

Trois Casques bleus de la mission de l'ONU au Mali (Minusma) ont été tués et trois autres grièvement blessés lundi par l'explosion d'un engin explosif improvisé dans le nord du pays, selon un nouveau bilan de la Minusma.
La Minusma a d'abord rapporté sur Twitter la mort de deux d'entre eux. Une porte-parole de la mission a ensuite confirmé qu'un troisième avait succombé à ses blessures.
Les soldats ont trouvé la mort «quand leur véhicule a sauté sur un engin explosif improvisé lors d'une patrouille de déminage à Tessalit, dans la région de Kidal», a précisé la Minusma. «Les engins explosifs improvisés sont l'une des plus graves menaces à laquelle font face nos collègues», a rappelé sur Twitter le chef de la Minusma, El Ghassim Wane, qui a salué «leur courage et (leur) sens du devoir».
Les engins explosifs improvisés (EEI) ont causé la mort de 75 Casques bleus depuis le début de la mission en 2013, a comptabilisé la Minusma.
Le SG de l'ONU Antonio Guterres a vivement condamné les attentats visant les Casques bleus chargés du maintien de la paix dans le pays.
Par ailleurs, l'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a demandé lundi au chef de la junte militaire au pouvoir au Mali, le colonel Assimi Goïta, de faire la preuve de «sa fraternité d'armes» envers 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis plus de trois mois. «Il faut demander au président Assimi Goïta de penser à sa fraternité d'armes avec ceux qui sont en prison là-bas que certains appellent des soldats et d'autres des mercenaires», a déclaré M.Gbagbo, en marge d'une cérémonie célébrant le premier anniversaire de la création de son Parti des peuples africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI).
Le chef du PPA-CI a également lancé un appel «au président togolais Faure Gnassingbé» qui joue le rôle de médiateur entre la Côte d'Ivoire et le Mali, de «redoubler d'efforts». Il a cependant rappelé que les soldats avaient été envoyés au Mali par la Côte d'Ivoire et, selon lui, «c'est celui qui envoie qui a la plus grande responsabilité (...) si cela tourne au vinaigre». Il a annoncé que son parti allait bientôt envoyer des délégations en Guinée, au Burkina et au Mali dirigés par des juntes militaires issues de coups d'Etat pour «s'informer». Début octobre, le président ivoirien Alassane Ouattara s'était montré optimiste à propos des 46 soldats de son pays détenus au Mali. «Les choses évoluent bien (...) nous pensons que très rapidement nous aurons sans doute un heureux aboutissement», avait dit le chef de l'Etat ivoirien à l'issue d'une rencontre avec son homologue bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, président de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédeao). Il avait rencontré la veille à Abidjan le président togolais Faure Gnassingbé. Ces soldats avaient été arrêtés le 10 juillet à Bamako à leur arrivée à l'aéroport. Abidjan et l'ONU affirment qu'ils devaient participer à la sécurité du contingent allemand des Casques bleus au Mali, mais les autorités maliennes les avaient présenté comme des «mercenaires» venus attenter à la sûreté de l'Etat.

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