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PROCHAINES NÉGOCIATIONS SUR LE YÉMEN

Le pouvoir confirme sa participation

Dans un communiqué publié jeudi soir à New York, le médiateur de l'ONU, Ismaïl Ahmed Ould Cheikh a annoncé que les protagonistes avaient accepté de participer à de nouvelles négociations...

Le gouvernement yéménite en exil a confirmé sa participation à une nouvelle série de négociations avec les rebelles, annoncées par l'ONU pour tenter de mettre fin à un conflit qui a fait des milliers de morts et provoqué une grave crise humanitaire. Sur le front des opérations militaires, les avions de la coalition monarchique menée par l'Arabie saoudite, qui soutient le pouvoir yéménite, ont de nouveau bombardé hier la capitale Sanaa contrôlée par les rebelles chiites, visant un dépôt d'armes, selon des témoins. Dans un communiqué publié jeudi soir à New York, après s'être adressé par vidéoconférence depuis Riyadh, au Conseil de sécurité, le médiateur de l'ONU Ismaïl Ahmed Ould Cheikh a annoncé que les protagonistes avaient accepté de participer à de nouvelles négociations en vue d' «un cessez-le-feu et la reprise d'une transition politique pacifique». Il a affirmé que ces discussions se tiendraient «la semaine prochaine dans la région», à une date et un lieu qui seront annoncés ultérieurement, et viseraient à «créer un cadre pour un accord sur un mécanisme permettant d'appliquer la résolution 2216» de l'ONU. Cette résolution prévoit le retrait des rebelles Houthis et de leurs alliés, les militaires restés fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh, des régions qu'ils ont conquises à la faveur de leur offensive lancée en juillet 2014. Après une réunion à Riyadh jeudi soir, le gouvernement du président Abed Rabbo Mansour Hadi, en exil forcé en Arabie saoudite, a annoncé dans un communiqué avoir «approuvé la participation aux consultations destinées à appliquer la 2216». Il a demandé au médiateur onusien d' «oeuvrer pour obtenir un engagement public et clair des Houthis et de Saleh à mettre en oeuvre, sans conditions, la 2216». Les Houthis n'ont pas encore confirmé leur participation aux prochaines négociations de paix. Agissant en soutien au pouvoir yéménite, le royaume saoudien a pris en mars la tête d'une campagne militaire des pays du Golfe pour empêcher les Houthis de prendre le contrôle total du Yémen. La capitale omanaise avait accueilli ces derniers mois des discussions entre le médiateur de l'ONU et des représentants de la rébellion. Les derniers pourparlers de paix en juin à Genève s'étaient soldés par un échec. Le conflit au Yémen a fait depuis mars près de 4.400 morts, selon l'ONU. 21 millions de personnes ont besoin d'aide ou de protection et 1,3 million de Yéménites ont été déplacés. Dans le communiqué de l'ONU, le médiateur «exhorte les participants aux discussions à dialoguer de manière constructive et de bonne foi», afin de «mettre rapidement fin à la violence qui a causé des souffrances intolérables» à la population. Il «salue l'engagement du gouvernement du Yémen, des Houthis et du Congrès populaire général (le parti de l'ex-président Saleh) à participer» à ces discussions. Après avoir lancé leur intervention au Yémen avec au départ des raids aériens, les forces du Golfe ont ensuite déployé des troupes au sol au Yémen en vue d'aider les forces pro-gouvernementales à reconquérir notamment les régions nord et Sanaa aux mains des rebelles. Elles ont aidé les partisans de M. Hadi à reprendre cinq provinces du sud du Yémen depuis la mi-juillet. Depuis l'échec des pourparlers de Genève, la coalition menée par l'Arabie saoudite a intensifié sa campagne militaire contre les Houthis, aggravant une situation humanitaire catastrophique.

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