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CRÉATION D'UNE «FORCE DE RÉACTION RAPIDE» IRANO-PAKISTANAISE

Le guide suprême nomme un nouveau chef des Gardiens de la Révolution

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a nommé le général Hossein Salami chef des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique iranienne, a rapporté dimanche le site internet de M. Khamenei. M. Salami, 58 ans, était commandant en second des Gardiens de la Révolution depuis neuf ans et remplacera à la tête de cette force le général de division Mohammad Ali Jafari. «Considérant vos capacités et votre expérience significative avec différentes responsabilités révolutionnaires (...) je vous promeus général de division et commandant en chef des Gardiens de la Révolution», a indiqué l'ayatollah Khamenei dans un communiqué. M. Salami a combattu dans la guerre entre l'Iran et l'Irak (1980-1988) et a aussi dirigé l'aviation des Gardiens de la Révolution. Sa nomination est motivée par la «nécessité de changement à la tête» des Gardiens de la révolution, demandé par M. Jafari lui-même, selon M. Khamenei. Téhéran a annoncé par ailleurs, hier, la création d'une «force de réaction rapide commune» entre l'Iran et le Pakistan chargée de garder la frontière entre les deux pays. La création de cette force conjointe a été annoncée par le président iranien Hassan Rohani à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre pakistanais Imran Khan après que les pays eurent échangé des accusations mutuelles d'héberger des «terroristes» ayant commis des attentats sur leur territoire. Aucun détail concret n'a été publié sur les modalités d'action de ce corps hier en début d'après-midi. Lors du point de presse commun avec M. Rohani,
M. Khan a indiqué que les chefs d'état-major de l'Iran et du Pakistan allaient «discuter aujourd'hui des moyens de coopérer» sur les questions de sécurité commune. «J'espère que cela établira la confiance entre nous», a-t-il ajouté. M. Khan est arrivé dimanche en Iran pour une visite officielle de deux jours. Vendredi, le ministre des Affaires étrangères pakistanais, Shah Mehmood Qureshi, avait affirmé que les tireurs ayant tué
14 militaires et membres des forces de sécurité pakistanaises la veille au Baloutchistan (dans le sud-ouest du Pakistan) étaient des séparatistes baloutches venus d'Iran. Le Pakistan détient la preuve que les assaillants disposaient «de camps d'entraînement et de bases logistiques à l'intérieur des zones iraniennes frontalières du Pakistan», avait-il dit. En février, le groupe Jaïch al-Adl («l'armée de la justice»), considéré comme «terroriste» par l'Iran, avait revendiqué un attentat-suicide ayant tué 27 soldats iraniens dans la province iranienne du Sistan-Balouchistan (Sud-Est), frontalière du Pakistan.

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