L'Expression

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SOMMET DE DURBAN

L’axe Zanzibar-Tel-Aviv

«Le sort abominable fait aux juifs, l’holocauste, ne peut excuser le tort que fait Israël aux Palestiniens»

C´est en ces termes, diplomatiquement conciliants que Kofi Annan ouvre son discours d´inauguration de la conférence mondiale contre le racisme, la xénophobie et l´intolérance, à Durban, en Afrique du Sud. Après cette concession aux Arabes, le secrétaire général de l´ONU en fera une autre aux Etats-Unis et à Israël. «Il ne faut pas que la conférence tombe dans les accusations mutuelles et les condamnations inutiles», avertissant par-là les représentants des pays arabes contre toute déclaration finale assimilant le sionisme au racisme.
«Si la réparation est hors de question, la dette n´en est pas moins réelle», écrit un éditorialiste du Nouvel Observateur, en écho à un livre récent qui vient de paraître aux Etats-Unis, sous le titre de Que doivent les Etats esclavagistes à l´Afrique? Si aux Etats-Unis il y a un mouvement citoyen, soutenu par des élus noirs, en faveur de l´indemnisation, l´Europe, quant à elle, semble prête à tous les mea culpa, pourvu que cela ne lui coûte pas un sou.
Il se trouve même un gouvernement africain pour mettre sur le dos des Arabes tous les malheurs subis pendant des siècles: le pouvoir de Zanzibar multiplie les déclarations et les communiqués exigeant des pays du Golfe «une indemnisation du pays pour l´hémorragie que les négriers arabes auraient provoquée dans ses populations».
Pourtant, les historiens de Zanzibar, s´il reconnaissent la participation des Arabes, en excluent le monopole, et même une prévalence marquée. Cette conférence, quelles que soient les conclusions auxquelles elle arriverait, est déjà enfermée par les Européens et les Américains dans une démarche stérile, qui tendrait à ignorer le réel présent, pour s´embourber dans des polémiques sur la responsabilité historique des misères africaines, pendant que des Israël et hexagones à géométrie variable continueront à concocter de nouvelles misères, en imposant de «nouvelles taxes sur le commerce international des armes» que nous achèterons pour nous entre-tuer dans des conflits que nous fabriquent les nouveaux négriers, la gauche moderne du ministre français des Finances, M.Laurent Fabius. Les harkis, ces perdants de toutes les guerres, devraient et ne doivent empêcher aucun responsable français de dormir: la conférence de Durban ne prend pas leur cas en charge.

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