L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

YOUSSEF CHAHED AU CONSEIL DES MINISTRES ARABES DE L'INTÉRIEUR ET DE LA JUSTICE

La Tunisie a pu maîtriser la menace terroriste

Le fait que la Tunisie va connaître, en fin d'année, des élections présidentielle et législatives cruciales rend cette vigilance encore plus nécessaire car il est fort à parier que les groupes terroristes, notamment celui autoproclamé Etat islamique, chercheront à exploiter la moindre faille.

Le chef du gouvernement tunisien, Youssef Chahed, a affirmé, lundi dernier, que «la Tunisie a pu maîtriser le risque terroriste», tout en estimant que «le risque zéro n'existe pas». Dans une déclaration faite à l'occasion de la tenue de la réunion d'un conseil des ministres arabes de l'Intérieur et de la Justice, les 3 et 4 mars à Tunis, le chef du gouvernement du pays hôte a observé que «la situation sécuritaire a connu une nette amélioration par rapport aux trois dernières années» dans son pays, avec cette mise en garde selon laquelle «le risque zéro n'existe pas». Il a, également, considéré que «tous les pays, y compris les plus développés et qui possèdent un dispositif sécuritaire ultramoderne n'ont pas été épargnés, ce qui nous pousse à faire preuve d'une alerte et d'une vigilance permanentes, surtout devant le changement de la nature des menaces terroristes». Très éprouvée par les attentats contre les forces de l'ordre et surtout les attaques brutales contre le musée du Bardo, dans la capitale, et du complexe touristique de Sousse où des dizaines de touristes étrangers principalement britanniques, ont trouvé la mort, la Tunisie vit dans un état d'alerte relatif mais permanent.
Youssef Chahed a ainsi évoqué la mise en échec, la semaine dernière, par les unités sécuritaires d'un plan terroriste visant 19 personnalités publiques en Tunisie, avec l'interception d' enveloppes contenant des substances toxiques qui leur étaient adressées. De même a-t-il rappelé les deux attaques terroristes survenues en 2015, celle du Bardo (le 18 mars 2015) et de Sousse (26 juin 2015) qui, a-t-il précisé, ont gravement porté préjudice au tourisme tunisien et à l'économie nationale. Les lettres suspectes ont été soumises à l'analyse des services spécialisés qui ont confirmé leur caractère toxique, avait indiqué le ministère tunisien de l'Intérieur, qui a précisé qu'il s'agissait d'un «fait sans précédent en Tunisie». A une question sur les Tunisiens de retour des zones de tension, M. Chahed a déclaré que «leur retour fait élever le niveau de la menace terroriste, ce qui impose une vigilance accrue».
Le fait que la Tunisie va connaître, en fin d'année, des élections présidentielle et législatives cruciales rend cette vigilance encore plus nécessaire car il est fort à parier que les groupes terroristes, notamment celui autoproclamé Etat islamique, chercheront à exploiter la moindre faille dans le dispositif sécuritaire mis en place tout au long de la campagne électorale et durant la tenue des scrutins. Ils y seront d'autant plus déterminés que l'embellie que connaît le secteur touristique, depuis plus d'un an maintenant, avec le retour de nombreux tours- opérateurs, aura permis de relancer quelque peu la croissance et de faire face, par la même, aux revendications exprimées par certaines catégories de travailleurs lors des récentes grèves générales organisées par la puissante Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT).

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours