La thèse de l’attentat-suicide n’est pas écartée
L´attentat qui a coûté la vie à l´ex-Premier ministre libanais ainsi qu´a quatorze autres personnes, serait le fait d´un attentat-suicide. C´est du moins ce qu´a déclaré, hier lors d´une conférence, le ministre de l´Intérieur, Soleiman Frangié. La déclaration de M. Frangié intervient au lendemain de la revendication par un activiste palestinien de l´attentat de lundi dernier.
«Ce n´est pas une annonce officielle, mais c´est presque sûr», dira le conférencier, ajoutant que l´enquête n´avait, pour le moment, aucun indice concret entre les mains pour conforter cette thèse. «Les services de sécurité sont presque sûrs qu´il s´agit d´une voiture piégée, mais la voiture n´était pas garée sur le bas-côté. Le cratère est au milieu de la route. La voiture se trouvait donc aux côtés du convoi et aurait pu tenter de le forcer. Il est donc possible que ce soit un kamikaze» a-t-il indiqué. D´après des experts en explosifs, l´attentat est le fait de professionnels qui connaissent parfaitement les habitudes de Rafik Hariri et surtout l´itinéraire qu´il emprunte quotidiennement. Un travail de longue haleine qui a permis aux auteurs de l´attentat de réussir leur plan d´attaque, poursuivent les mêmes experts. La déclaration du ministre libanais de l´Intérieur a été confortée la veille par la revendication par un activiste palestinien de l´attentat contre Rafik Hariri. Il est utile de rappeler que l´ex-Premier ministre libanais et sept de ses gardes du corps ont été tués dans l´explosion tandis que sept autres (personnes tuées) n´ont pu être identifiées.
