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Enlèvements de masse et violence terroriste

La situation sécuritaire se dégrade au Nigeria

La société civile nigériane a rappelé à travers une Déclaration exhortant le président nigérian à prendre ses responsabilités et user des prérogatives que lui confère la constitution afin de mettre un terme à cette série de violence et d'enlèvements ciblant les civils dans plusieurs régions du pays.

La situation sécuritaire au Nigeria connaît une dégradation dangereuse après la série des enlèvementss commis par des groupes terroristes dans plusieurs régions du pays. Plus de 100 femmes sont portées disparues dans le nord-est du Nigeria par des groupes armés et plus de 280 élèves enlevées par des hommes armés lors d'une attaque contre une école dans le nord-ouest du pays. Cette escalade qui renseigne sur le retour et le regain en force de la violence et des actes terroristes au Nigeria, suscite moult interrogations et questions de la part des spécialistes et les experts des questions sécuritaires au Nigeria.
Selon les médias locaux, des chefs de milices antiterroristes ont accusé l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP); À ce propos, les chefs de milices ont souligné que «ISWAP est à l'origine de cette attaque dans l'Etat de Borno, en proie à une insurrection terroriste qui a fait plus de 40.000 morts et deux millions de déplacés depuis 2009», affirme-t-on. La région rurale de Ngala est devenue depuis plus d'une semaine la cible privilégiée des groupes terroristes armés. La série des enlèvements enregistrée dans le pays, a été signalée par les services de sécurité dans la région de Ngala dont les femmes disparues sont nombreuses par rapport à d'autres régions. Les experts sécuritaires et les observateurs politiques ont souligné que de «nombreux détails restent à éclaircir, notamment le nombre exact de personnes portées disparues». ce événement qui a secoué l'opinion nigériane ne cesse de susciter l'émoi dans le pays au vu de l'ampleur et le degré de la violence exprimée à travers ses enlèvements. Un responsable de l'unité d'information du gouvernement local de Ngala, Ali Bukar, a souligné que «la population de Ngala avait confirmé la disparition de 113 personnes», et selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), l'attaque «a été perpétrée le 29 février et plus de 200 personnes vivant dans des camps de déplacés ont été enlevées en allant chercher du bois de chauffe», souligne-t-on.
À propos des chiffres toujours, L'OCHA a rappelé que «ce chiffre provenait d'estimations de chefs locaux, et a précisé que des vérifications étaient toujours en cours dans quatre camps de déplacés», a-t-il indiqué. Le chef d'une milice antiterroriste, Shehu Mada, a déclaré que des femmes provenant de camps de déplacés avaient été attaquées «par les insurgés de l'ISWAP vendredi. Certaines femmes ont pu s'enfuir, 47 autres femmes n'avaient pu être retrouvées», a-t-il signalé.
Idem pour l'Etat de Kaduna où il y a eu plus de 280 élèves enlevés par des hommes armés. Selon Sani Abdullahi, un enseignant qui a témoigné sur ce douloureux événement, a indiqué que «nous essayons de déterminer le nombre réel d'enfants enlevés, a l'école secondaire de Kuriga, 187 enfants sont portés disparus, tandis qu'à l'école primaire, 125 enfants étaient portés disparus, mais 25 sont revenus», a-t-il dit. Les responsables locaux et la police ne connaissent pas les chiffres exactes à cause de l'ampleur de l'enlèvement. La police de la région a déclaré que «pour l'instant, nous ne connaissons pas le nombre d'enfants ou d'étudiants qui ont été enlevés», a souligné le gouverneur de l'Etat de Kaduna, Uba Sani. Même Amnesty International a commenté cet événement tragique en indiquant que «Les écoles devraient être des lieux de sécurité, et aucun enfant ne devrait avoir à choisir entre son éducation et sa vie», a-t-elle mentionné. La société civile nigériane a rappelé à travers une Déclaration exhortant le président nigérian de prendre ses responsabilités et user des prérogatives que lui confère la Constitution afin de mettre un terme à cette série de violence et d'enlèvements ciblant les civils dans plusieurs régions du pays.
Dans ce sens, les représentants de la société civile ont énuméré une Déclaration où l'on signale que «Le gouvernement a continué à manquer à son devoir premier d'assurer la sécurité et le bien-être de tous les citoyens, comme le stipule la section 14(2)(b) de la Constitution, et à son obligation d'appliquer et de respecter le droit à la vie de ses citoyens, conformément à l'article 33 de la Constitution», ont-ils indiqué.

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