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LA RENCONTRE POUTINE-OBAMA ÉTAIT PRÉVUE À BALI

La Russie regrette son annulation

Le Kremlin a dit hier regretter que la rencontre prévue lundi à Bali entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain ne puisse avoir lieu, Barack Obama ayant annulé sa tournée en Asie en raison de la crise budgétaire en cours aux Etats-Unis.
«Nous regrettons que la rencontre n'ait pas lieu», a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole du président russe, cité par les agences de presse. «Il y a un grand besoin de dialogue au plus niveau dans nos relations bilatérales», a-t-il ajouté.
Jeudi dernier, le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, avait indiqué que la Russie et les Etats-Unis travaillaient à l'organisation d'une rencontre entre MM.Poutine et Obama en marge du sommet de l'Apec lundi à Bali. Mais la Maison-Blanche a ensuite annoncé que M.Obama avait décidé d'annuler toute sa tournée en Asie en raison de la paralysie de l'Etat fédéral.
Le secrétaire d'Etat John Kerry dirigera les délégations américaines en Indonésie et au Brunei, où vont se dérouler respectivement le sommet du «forum de Coopération de l'Asie-Pacifique» (Apec) à partir de lundi, puis le sommet de l'Asean (Association des nations d'Asie du Sud-Est) et de l'Asie de l'Est à partir de mercredi. Selon M.Peskov, M.Kerry pourrait rencontrer le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à cette occasion.
Fin septembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution sur le démantèlement de l'arsenal chimique syrien, la première votée sur le conflit en Syrie grâce à un accord russo-américain prévoyant le désarmement chimique du pays d'ici à la mi-2014.
Cet accord a éloigné la menace des frappes américaines contre le régime, après une attaque chimique menée le 21 août près de Damas et attribuée aux forces syriennes par l'Occident et l'opposition.
De son côté, la Russie a affirmé à plusieurs reprises considérer cette attaque comme une provocation des rebelles syriens. Une source diplomatique a affirmé hier à l'agence Interfax que Moscou soupçonnait qu'elle avait été perpétrée par «un groupe spécial» soutenu par l'Arabie Saoudite. «Selon les informations que nous avons obtenues de plusieurs sources, il semble que cette provocation (...) est l'affaire d'un groupe spécial envoyé par des Saoudiens depuis la Jordanie, et agissant sous l'aile du groupe Liwa al-Islam», a précisé cette source.
Le groupe Liwa al-Islam est une des factions rebelles combattant le régime du président syrien Bachar al-Assad.

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