L'Expression

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La cérémonie d'ouverture promet d'être grandiose

La planète braquée sur Doha

À une année du jour J, les infrastructures étaient prêtes. Le Qatar a marqué sa 2e victoire. Sa première était d’arracher l’organisation du Mondial face aux USA. La troisième débutera, aujourd’hui.

L'Émirat du Qatar est à quelque heures d'entrer dans le club des pays organisateurs de la Coupe du monde de football. Il y entre par la grande porte, en ce sens que la manifestation sportive qui débute, aujourd'hui, remplit tous les critères d'un évènement international, sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Et qui plus est, organisé dans une région du globe que certains biens pensants disaient inadaptée pour l'exercice du sport. En s'adjugeant l'organisation du Mondial 2022, face aux Etats-Unis qui étaient également candidats, le petit Émirat du Golfe, signait déjà son premier exploit. Présentant un projet pharaonique à la commission de la FIFA, avec de gigantesques stades répondant aux standards internationaux, des infrastructures de transports quasi futuristes, une offre d'hébergement des plus modernes, le Qatar s'est mis au défi d'être au rendez-vous d'un Mondial historique. En effet, si le sport roi a toujours brillé par les qualités techniques des footballeurs, le Qatar a démontré que le spectacle pouvait aussi être dans la volonté de le pratiquer aux quatre coins de la planète et présentement au coeur du Moyen-Orient.
Des voix intéressées par l'échec de l'Émirat lui ont opposé les limites climatiques. Il a répondu par un système de climatisation qui maintient la température autour de 25 ° sur le terrain et dans les tribunes. Invoquant un gaspillage inutile, les contradicteurs du Qatar n'ont pas convaincu grand monde, mais les instances mondiales du football ont innové en fixant l'automne comme période d'organisation du Mondial. Dans l'intervalle, de superbes stades voyaient le jour un à un. À plus d'une année du jour J, les infrastructures étaient prêtes et le Qatar a marqué sa 2e victoire. Le succès de la Coupe arabe de la FIFA a donné un avant-goût de ce que sera la grande fête du foot mondial. La parfaite organisation de la manifestation footbalistique panarabe a certes convaincu, mais dans le même temps, les détracteurs du Qatar ont redoublé de férocité et sorti toute l'artillerie dont ils disposaient. Droits de l'homme et écologie, les deux armes préférées des Occidentaux, ont été dirigées contre l'Émirat, qualifié dans la presse bien-pensante de tous les maux de la terre. Des accusations terribles et infondées sont proférées avec une légèreté suspecte. Les médias de l'Occident ont tout mis dans leurs «missiles». Le Qatar est décrit comme un État moyenâgeux, tortionnaire, misogyne, grand pollueur et ennemi juré des Lgbt... Les médias ont dépeint un tableau détestable dans une campagne haineuse qui a duré plusieurs années et s'est intensifiée, ces dernières semaines.
Ces voix intéressées qui s'étaient faites muettes face aux exactions manifestes contre la vie humaine en Occident et ailleurs, oubliant que les États, dont ils défendent les valeurs, sont les plus grands pollueurs de la planète, elles ne cherchent en réalité que l'échec du Mondial rien que parce qu'il se tient en terre arabe. C'est peut-être difficile à admettre, cette réalité n'est pas moins évidente au regard des dernières critiques, au raz des pâquerettes, qu'on retrouve dans les médias occidentaux. D'ailleurs, le président de la FIFA a démasqué tout ce beau monde, en mettant l'Occident face à sa responsabilité dans la mort de dizaines de milliers de migrants, au moment où le Qatar a fourni d'énormes efforts concrets pour améliorer les conditions de vie des travailleurs des chantiers du Mondial.
En d'autres termes, les Occidentaux n'ont pas de leçon à donner à un État qui a exercé son droit à l'organisation d'une grande manifestation sportive. Il en a d'autant plus le droit, qu'il est présentement en passe de réussir le pari fou de tenir la plus grande fête du football dans une superficie de quelque 10 000 km2. Une première mondiale, les spectateurs peuvent voir plusieurs matchs en une journée. Plus que cela, la diffusion gratuite d'un nombre important de rencontres fera de ce Mondial le plus démocratique de l'histoire du football.
Que tout cela soit réalisé par un petit Émirat semble rester en travers de la gorge d'individus qui pensent être les seuls habilités à organiser ce genre d'évènement. Ainsi, pour la première fois dans les annales du sport roi, le monopole échappe à l'Occident grâce à la détermination d'un Émirat qui a vu grand et a été à la hauteur du défi qu'il s'est lancé. 

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