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L’APLS poursuit les attaques contre les forces d’occupation Marocaine

La diplomatie sahraouie balaie les dires de Bourita

«La décision de Trump a violé la charte et les résolutions de l’ONU, y compris les résolutions du Conseil de sécurité que les Etats-Unis avaient approuvées», a affirmé la mission diplomatique, ajoutant que «la proclamation éloigne également les Etats-Unis de leur politique traditionnelle concernant le Sahara occidental.»

Les unités de l'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) ont poursuivi, samedi et dimanche, leurs attaques contre les positions des forces de l'armée d'occupation marocaine le long du mur du sable, a indiqué un communiqué du ministère sahraoui de la Défense.
«L'armée sahraouie a mené, samedi et dimanche, sept nouvelles attaques contre les positions de retranchement des soldats de l'armée d'occupation marocaine le long du mur de la honte (le mur du sable)», précise le communiqué militaire N 123, cité par l'Agence de presse sahraouie (SPS).»Samedi, les détachements avancés de l'APLS ont ciblé les positions de l'armée d'occupation marocaine dans les régions de Laaked et Alfaayine dans le secteur d'El Farsia», ajoute le communiqué. Les unité de l'APLS ont exécuté, dimanche, des bombardements contre la base marocaine du commandement du régiment 43 au niveau de la zone Oudayat Lamkhinza (secteur Mahbas) et du site d'artillerie de l'occupant dans les zones Aoudi Laarane (secteur de Mahbas), Rous Legtitira, Arbib El Qaa (secteur Haouza), suivis d'attaques consécutives contre deux positions des soldats marocains dans la région de Latratyet dans le secteur El Kelta».
L'APLS poursuit ses attaques contre les positions de retranchement des forces de l'occupant marocain, qui ont subi des pertes matérielles et humaines considérables le long du mur de la honte», conclut le communiqué.
Par ailleurs, l'ambassade de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) au Ghana a affirmé dans un journal local que la question du Sahara occidental n'est pas un simple «différend», mais une question de décolonisation non encore résolu au niveau de l'ONU. L'article publié dans le quotidien Daily Graphic, en guise de mise au point à une tribune du ministre des Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita, dans le même organe, parue le 18 février dernier, précise que la question du Sahara occidental est «un problème de décolonisation non résolu, en suspens au niveau de l'ONU depuis 1963, et traité chaque année par la Commission de décolonisation des Nations unies en tant que telle».
La représentation diplomatique sahraouie au Ghana est revenue sur l'accord de normalisation conclu en décembre entre le Maroc et l'entité sioniste, en échange d'une reconnaissance par l'ex-président américain, Donald Trump, de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Une décision qu'elle a qualifié de «regrettable, unilatérale et hâtive».
«La décision a violé la charte et les résolutions de l'ONU, y compris les résolutions du Conseil de sécurité que les Etats-Unis avaient approuvées», a affirmé la mission diplomatique, ajoutant que «la proclamation éloigne également les Etats-Unis de leur politique traditionnelle concernant le Sahara occidental, rompt avec une position de longue date sur le droit à l'autodétermination, intégrée dans la Constitution américaine et nie l'un de ses principes cardinaux».
«Les Américains, dont 27 sénateurs républicains et démocrates, et d'autres comme James Baker, John Bolton et Christopher Ross, ont critiqué la déclaration de Trump (qui consistait à faire) du troc avec les droits du peuple sahraoui», a soutenu l'ambassade. Elle explique, en outre, que la raison de l'échec de «la Mission de l'ONU pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), déployée sur le territoire sahraoui, est le déni par le Maroc de son engagement initial». «C'est la véritable raison de l'impasse actuelle et de la récente rupture du cessez-le-feu.»

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