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Selon un rapport de l'OCDE

La croissance mondiale va ralentir en 2023

Particulièrement affectée par la guerre en Ukraine, la zone euro subit la révision la plus importante, avec une croissance attendue à 0,3% contre 1,6% précédemment anticipé. La flambée des prix y pèse lourd, l'OCDE prévoyant une inflation à 8,1% cette année et à 6,2% l'an prochain.

L'OCDE a revu en forte baisse sa prévision de croissance mondiale pour l'an prochain sous l'effet de conséquences plus durables qu'anticipé de la guerre en Ukraine, surtout en zone euro, et de la hausse des taux d'intérêt des banques centrales pour contenir l'inflation. «Les perspectives de croissance mondiale se sont assombries», a écrit l'Organisation de coopération et de développement économiques dans un rapport publié, hier, et intitulé «payer le prix de la guerre».
Le long conflit, qui entre dans son huitième mois, et ses effets dévastateurs sur les prix de l'énergie devraient continuer à déprimer l'économie l'an prochain, prévient l'organisation basée à Paris qui table sur une progression du PIB mondial de 2,2% contre 2,8% anticipés lors de précédentes prévisions en juin. «Les pressions inflationnistes sont de plus en plus généralisées, la hausse des prix de l'énergie, des transports et d'autres coûts se répercutant sur les prix», souligne l'OCDE qui a revu en baisse ses prévisions sur la quasi-totalité des pays membres du G20 à l'exception de la Turquie, de l'Indonésie et du Royaume-Uni dont l'économie connaîtra une stagnation. La croissance américaine est attendue à 0,5% contre 1,2% anticipée en juin, et la croissance chinoise à 4,7% contre 4,9%. Particulièrement affectée par la guerre en Ukraine, la zone euro subit la révision la plus importante, avec une croissance attendue à 0,3% contre 1,6% précédemment anticipé. La flambée des prix y pèse lourd, l'OCDE prévoyant une inflation à 8,1% cette année et à 6,2% l'an prochain. La première économie à payer le prix de la guerre par une récession sera l'Allemagne, économie la plus importante de la zone euro dont le PIB devrait plonger de 0,7% l'an prochain. Ses principaux voisins y échappent pour l'heure: une croissance de 0,6% est attendue en France, de 0,4% en Italie et de 1,5% en Espagne. «Une incertitude importante entoure ces projections économiques», prévient toutefois l'OCDE: des pénuries d'énergie plus importantes que prévu pourraient réduire le PIB de la zone euro de 1,25 point supplémentaire l'an prochain, ce qui pousserait de nombreux Etats en récession. Outre les effets de la guerre sur les prix, la hausse des taux d'intérêt des banques centrales pour contenir l'inflation et la pandémie de Covid-19 pèsent aussi sur l'économie mondiale, relève l'OCDE qui a toutefois maintenue inchangée sa prévision de croissance mondiale pour 2022 à 3% et même relevé celle de la zone euro à 3,1% (+0,5 point).

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