L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Pour la première fois en Syrie

La coalition internationale a frappé Al-Qaïda

«Six chefs terroristes du groupe Houras al Din, proche de Hayat Tahrir al Cham ( HTS ) dont deux Tunisiens, deux Algériens, un Egyptien et un Syrien, ont été tués par un bombardement visant une réunion dans (...) un secteur à l’ouest d’Alep», relevant de la province d’Idlib, selon l’OSDH.

La coalition internationale dirigée par les Etats-Unis a annoncé, hier, avoir frappé des dirigeants d’Al-Qaïda dans le nord-ouest de la Syrie, au lendemain de l’annonce de la mort de huit terroristes. «Cette opération a ciblé des agents d’Al-Qaïda en Syrie responsables d’avoir planifié des attaques menaçant des citoyens américains, nos partenaires et des civils», a déclaré le Commandement central américain dans un communiqué. «Avec nos alliés et partenaires, nous continuerons à viser Daesh et Al-Qaïda pour empêcher les deux groupes d’utiliser la Syrie comme un refuge», a dit le communiqué en utilisant l’acronyme en arabe du groupe Etat islamique (EI). Depuis sa création en 2014, la coalition a pris pour cible des chefs terroristes de Daesh dans le nord-ouest de la Syrie, mais les frappes ont considérablement diminué depuis 2017.
Mais c’est la première fois que, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), plusieurs chefs du groupe Hourras al-Din, lié à Al-Qaïda, ont été tués dimanche par des bombardements dans la région d’Idlib. «Six chefs, dont deux Tunisiens, deux Algériens, un Egyptien et un Syrien, ont été tués par un bombardement visant une réunion dans (...) un secteur à l’ouest d’Alep», voisin de la province d’Idlib, a indiqué l’OSDH. Fondé en février 2018, Hourras al-Din compte près de 1.800 combattants syriens et étrangers, selon l’OSDH. Il est actif dans la région d’Idlib, composée de la majeure partie de la province d’Idlib et de secteurs des provinces voisines de Hama, Alep et Lattaquié. Elle est dominée par le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), ex-branche syrienne d’Al-Qaïda, au côté duquel combat Hourras al-Din.
L’OSDH, qui dispose d’un large réseau de sources à travers la Syrie, avait indiqué dimanche ne pas être en mesure de déterminer l’origine des tirs, disant «ignorer s’il s’agit d’un bombardement de la coalition ou de la Russie», alliée du régime syrien.
Depuis fin avril, le régime de Damas et son allié russe ont intensifié leurs frappes sur la région d’Idlib. Des combats au sol ont lieu, en parallèle, dans quelques zones de cet ultime bastion anti-Assad, notamment le nord de la province de Hama. Frontalière de la Turquie, la région d’Idlib fait l’objet d’un accord conclu en 2018 entre Ankara, parrain des rebelles actifs dans la zone, et Moscou et Téhéran, alliés de damas, censé créer une «zone démilitarisée». Mais cet accord n’a jamais été appliqué dans son intégralité, en raison du refus des groupes terroristes et rebelles de se retirer de la zone tampon prévue.
Les actions terroristes menées par ces mêmes groupes contre les positions de l’armée syrienne et de ses alliés ( attentats, bombardements…) ont conduit à des raids aériens et des frappes de représailles ainsi que à la nécessité de revoir les termes de l’accord, faisant « craindre » aux puissances occidentales une relance de la grande offensive à laquelle devait procéder l’armée syrienne, voici presque un an de cela.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours