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Malgré un appel du Conseil de sécurité à un cessez-le-feu à Ghaza

L’entité sioniste poursuit ses bombardements barbares

Ne pas appliquer cette résolution serait «impardonnable», a averti le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, dans la foulée du vote salué par les grandes capitales.

L'armée sioniste a de nouveau bombardé la bande de Ghaza, faisant ces dernières heures des dizaines de martyrs malgré un appel du Conseil de sécurité de l'ONU à un cessez-le-feu «immédiat» dans le territoire palestinien dévasté par l'agression barbare et au bord de la famine. Au sixième mois du conflit déclenché depuis le 7 octobre, les sirènes d'alerte aux roquettes tirées depuis la bande de Ghaza ont retenti dans le sud d'Israël, a indiqué l'armée sioniste sans faire état de victimes. Tôt hier, le ministère de la Santé palestinien a fait état de 70 martyrs dans des frappes aériennes nocturnes sionistes, dont 13 dans Rafah, la ville à la pointe sud du territoire palestinien assiégé où s'entassent 1,5 million de Palestiniens, la majorité des déplacés.»Nous avons entendu une énorme explosion. Les décombres sont tombés sur nous. Il y avait des morceaux de corps dans les arbres. Il y a eu 22 ou 23 martyrs, tous des déplacés venus de Ghaza», a déclaré Houssam Qazaat, un déplacé, au milieu des destructions à Rafah. Nouveau signe d'une situation humanitaire désespérée dans la bande de Ghaza dont la plupart des 2,4 millions d'habitants sont menacés de famine selon l'ONU, le ministère de la Santé a annoncé hier la mort de sept Palestiniens noyés en tentant de récupérer en mer de l'aide parachutée par avion à la population du petit territoire. L'entité sioniste clame sa détermination à poursuivre son offensive d'envergure dans la bande de Ghaza qui a fait jusqu'à présent 32.333 martyrs majoritairement des enfants et des femmes, selon un dernier bilan du ministère de la santé. Et ce malgré les pressions et les inquiétudes internationales, y compris de son allié américain. Lundi, et pour la première fois depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution appelant à un cessez-le-feu, avec 14 voix pour et une abstention, celle des Etats-Unis qui avaient jusqu'alors bloqué trois textes de résolution mentionnant un «cessez-le-feu». Le texte «exige un cessez-le-feu immédiat pour le Ramadhan», le mois de jeûne musulman qui a débuté il y a deux semaines, et «la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages» enlevés le jour de l'attaque du 7 octobre. Ne pas appliquer cette résolution serait «impardonnable», a averti le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres dans la foulée du vote salué par les grandes capitales. Furieux contre les Etats-Unis, le Premier ministre sioniste Netanyahu a annulé la visite d'une délégation attendue à Washington, en déclarant que l'abstention américaine «nuisait» à la fois à son effort de guerre et à ses efforts pour libérer les otages.»Nous n'avons pas le droit moral d'arrêter la guerre tant qu'il y a des otages à Ghaza», a déclaré son ministre de la Défense Yoav Gallant, en visite aux Etats-Unis, insistant sur la nécessité de «vaincre» le Hamas. Le Hamas qui dirige Ghaza depuis 2007, a salué l'appel à un cessez-le-feu et accusé aussi l'entité sioniste d'avoir provoqué «l'échec» des pourparlers à Doha impliquant les médiateurs internationaux -Qatar, Egypte, Etats-Unis- pour une trêve accompagnée d'une libérations des otages. Son chef, Ismaïl Haniyeh, est arrivé hier en Iran, allié du mouvement palestinien. Netanyahu compte mener un nettoyage ethnique à Rafah, malgré les craintes de la communauté internationale y compris les Etats-Unis pour la population civile. Alors que moins d'un tiers des hôpitaux de la bande de Ghaza sont opérationnels, et ce partiellement, dit l'ONU, trois hôpitaux sont visés par des agressions de l'armée sioniste. Dans et autour du complexe hospitalier d'al-Chifa à Ghaza (nord) et à Khan Younès (sud), les soldats encerclent l'hôpital Nasser et d'autres sont aux abords de celui d'al-Amal. La situation humanitaire est particulièrement catastrophique à Ghaza assiégée depuis le 9 octobre et déjà soumise depuis 2007 à un blocus sioniste total. A Jabaliya, des habitants, dont beaucoup de femmes et d'enfants, font quotidiennement la queue pour remplir des bidons d'eau qu'ils emportent dans des brouettes, des chariots ou à la force de leurs bras et attendent de recevoir la nourriture aux points de distribution. Israël contrôle strictement l'entrée par voie terrestre des aides qui arrivent au compte-gouttes depuis l'Egypte.

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