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Il a plaidé à l’OCI pour plus de pression sur l’occupant sioniste

Attaf assène ses vérités

Le chef de la diplomatie algérienne a appelé les membres de l’OCI à rompre toutes les relations avec Tel -Aviv.

À la réunion de l'OCI, qui s'est tenue hhier à Djeddah, Ahmed Attaf a asséné ses vérités sur la situation en Palestine. Le ministre des Affaires étrangères a exhorté ses pairs de l'Organisation islamique, à une action efficace. Objectif: intensifier la pression sur l'occupant sioniste et le traduire devant la justice. Pour y parvenir, il y a nécessité de renforcer les actions auprès des instances judiciaires internationales, ainsi qu'au sein du Conseil de sécurité de l'ONU où l'Algérie multiplie les initiatives et les propositions de résolutions, notamment pour un cessez-le-feu immédiat.
Dans son allocution à la réunion extraordinaire du Conseil des ministres des MAE des pays membres de l'OCI qu'a abritée l'Arabie saoudite, Attaf n'est pas allé avec le dos de la cuillère.
Il a présenté ainsi les principales priorités sur lesquelles l'Algérie focalise en Conseil de sécurité. Pour M. Attaf, la conjoncture actuelle délicate nous dicte d'unifier nos positions collectives et de les appuyer avec des mesures et des initiatives pour répondre aux cris de détresse de nos frères palestiniens et mettre fin à l'injustice, à la souffrance et aux affres dus à une agression barbare. Cette dernière qui viole, a-t-il accusé, «tous les principes et règles politiques, juridiques et de morale, une agression dont la barbarie échappe à toute description». M. Attaf a considéré qu'il est temps de comprendre que les condamnations et l'indignation «ne suffisent pas, à elles seules», à faire cesser le génocide et l'extermination systémiques dont Ghaza est le théâtre depuis 5 mois. Une situation chaotique et intolérable qui exige une action efficace sur tous les plans en vue d'intensifier la pression sur l'occupant sioniste et mettre un terme à sa tyrannie et à sa barbarie.
«Il aurait été plus censé que l'ère de reddition des comptes commence pour l'occupant sioniste colonialiste qui devait être jugé et châtié, ici, de par notre engagement et par nos actes», a affirmé M. Attaf. Et d'ajouter qu'il aurait, également, été attendu et espéré que «nous soutenions, sans hésitation et sans équivoque, la rupture des relations diplomatiques, culturelles, économiques, commerciales, miliaires et sécuritaires, avec l'occupant sioniste, comme l'avait demandé l'UA, il y a quelques jours». M. Attaf a déploré «la dénudation du projet de résolution» qui est soumis aux responsables des pays membres, de toutes ces mesures sérieuses, empêchant ainsi la réunion «d'atteindre ses objectifs, tout en perdant son essence et son sens». Sur sa lancée, le ministre des Affaires étrangères a formulé une deuxième priorité. Celle-ci consiste en la consolidation des étapes prises devant les instances judiciaires internationales et leur soutien avec des démarches supplémentaires devant l'AG) des Nations Unies, en vue de décider de mesures punitives fermes qui mettent un terme définitif aux népotisme, aux exceptions et aux indus privilèges» dont a toujours bénéficié l'occupant sioniste de façon exclusive. La troisième et dernière exigence est celle d'oeuvrer à préserver la solution à deux Etats en élargissant la base des reconnaissances officielles de l'Etat de Palestine et en poursuivant sans délai la revendication de sa qualité de membre à part entière à l'ONU. M. Attaf a expliqué qu'il s'agissait d'objectifs qui s'imposent en «urgence» aujourd'hui, et ce sont là les «priorités» que l'Algérie défend au Conseil de sécurité avec dévouement et engagement envers les Palestiniens et leur cause. 

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