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Afghanistan

37 Talibans tués dans une frappe aérienne

Trente-sept talibans, dont trois commandants, ont été tués, hier, lors d'une frappe aérienne menée dans la province afghane de Faryab (nord), a annoncé un porte-parole militaire local. «Des avions de combat ont frappé mercredi matin un rassemblement de talibans dans les districts instables de Qaysar et de Khawja Sabzposh, tuant 37 d'entre eux», a indiqué Mohammad Hanif Rezai. Selon lui, ce bombardement a notamment tué sur le coup trois commandants réputés - le mollah Sadiq, le mollah Basir et Faizullah - et fait une dizaine de blessés. Qualifiant ces frappes d'«actions préventives», il a affirmé que ces talibans s'étaient réunis pour planifier des projets d'attaque contre des postes de sécurité dans ces deux districts. Les talibans, qui opèrent dans quelques zones de cette province, dont le chef-lieu, Maïmana, situé à 425 km au nord-ouest de Kaboul, n'ont pas fait de commentaires pour l'heure. Le gouvernement afghan a envoyé une équipe technique à Doha pour la préparation des pourparlers avec les insurgés et s'apprête à libérer de nouveaux prisonniers talibans, étape cruciale du processus de paix, ont annoncé des responsables, hier. «Une petite équipe a été envoyée à Doha. Ils sont ici pour des préparations logistiques», a déclaré Najia Anwari, porte-parole du ministère pour la Paix. «Les négociateurs (du gouvernement) s'envoleront (vers Doha) très bientôt», a-t-elle espéré. Prévue en mars, l'ouverture de ces pourparlers de paix inédits, qui visent à mettre fin à des décennies de conflit, a été reportée du fait de désaccords autour d'un échange de quelque 5.000 talibans prisonniers contre un millier de membres des forces afghanes. Cent-vingt prisonniers, parmi les plus dangereux, restent encore emprisonnés par les autorités afghanes. Mais, selon des responsables, Kaboul s'apprête à relâcher davantage de captifs. Un haut responsable du gouvernement afghan a confié que les libérations doivent continuer aujourd'hui, alors que 153 prisonniers ont été relâchés mardi, et 47 lundi. Les talibans ont eux aussi confirmé que 200 de leurs membres avaient été libérés ces deux derniers jours. L'ouverture des négociations et l'échange de prisonniers sont des clauses de l'accord américano-taliban, non ratifié par Kaboul, signé au Qatar en février en vue d'un retrait des troupes étrangères d'ici mi-2021. Autre obstacle au processus, la France et l'Australie se sont opposées à la libération de plusieurs captifs talibans, coupables d'avoir tué certains de leurs ressortissants. Il n'est pour l'instant pas clair si ces criminels font partie des détenus libérés cette semaine. Les talibans, eux, affirment avoir fait leur part, et se sont dit prêts à débuter les pourparlers de paix avec Kaboul «dans la semaine qui suivra» la finalisation de l'échange des prisonniers. Mais les autorités afghanes réclament encore la libération de 22 de leurs commandos et pilotes toujours aux mains des insurgés, dont quatre ont été relâchés mardi, et deux autres devaient l'être, hier, selon un responsable taliban.

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