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Crise du Barrage de la Renaissance : l’Algérie a les moyens de faire avancer les négociations

L'Algérie est capable de traiter sérieusement avec le dossier du Barrage de la Renaissance et de faire avancer les négociations, a déclaré Dr Tarek Fahmi, professeur en sciences politiques à l’Université du Caire. Dans une intervention téléphonique lors du programme "Raï Aam" (opinion publique) diffusé sur la chaine égyptienne TEN, Dr Tarek Fahmi a souligné que "l’Algérie est un Etat important à l’échelle régionale aux plans arabe et africain", précisant qu'"elle a obtenu le feu vert des trois parties pour agir sur le dossier du Barrage de la Renaissance". La visite du ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra en Egypte, au Soudan et en Ethiopie se veut "une tournée de prospection dans les trois pays (... ) pour définir les positions des parties et prendre connaissance du dossier". M. Lamamra devrait présenter les résultats de sa tournée au Président Abdelmadjid Tebboune qui pourrait hisser le niveau de la médiation de l’Algérie dans ce dossier à un rôle direct avec les parties concernées, prévoit Dr Tarek Fahmi, indiquant que l’Algérie peut "élaborer une vision directe pour jouer un rôle médiateur entre les capitales des trois pays concernés par le dossier du Barrage de la Renaissance ou proposer une vision et une nouvelle initiative à l’Union africaine (UA)". Et de souligner que "le souci de M. Lamamra de la relation stratégique entre les deux parties arabe et africaine signifie le caractère international du dossier du barrage de la Renaissance", ajoutant que "l'Algérie possède les données pour jouer un véritable rôle au sein de l'Union africaine (UA) et de la communauté arabe". Le professeur en sciences politiques à l'université du Caire a indiqué que son pays a épuisé tous les efforts et les mouvements au sein de l'UA concernant le dossier du barrage de la Renaissance, estimant que l'UA "n'a plus rien à offrir au regard des pressions exercées par l'autre partie sur les parties concernées". Ramtane Lamamra avait entamé une tournée dans plusieurs pays africains, à commencer par la Tunisie, avant de se rendre en Ethiopie, au Soudan et en Egypte, pays concernés par la crise du barrage de la Renaissance, où il a souligné la nécessité pour les trois pays de parvenir à "des solutions satisfaisantes dans le dossier du barrage de la Renaissance". Construi t par Addis-Abeba sur le Nil bleu, le barrage de la Renaissance sera le plus grand barrage hydroélectrique en Afrique. L'Ethiopie affirme que le projet est vital pour sa croissance économique, tandis que l'Egypte craint l'impact du barrage sur sa part annuelle de l'eau du Nil, estimé à 55,5 milliards de m3. Le Soudan, quant à lui, obtient 18,5 milliards de m3.

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