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Le tribunal de Boufarik un jeudi

Jeudi dernier, était le 17ème jour de RramadHan 1445, et à Boufarik c'est constamment la bagarre pour arracher le paquet de zalabias, et le sachet de «charbet» que beaucoup de clients préfèrent éviter pour sa composition. Toute la tentaculaire ville des agrumes, commerce! La circulation automobile est infernale, et quelques dizaines d'automobilistes venus de la capitale, s'amusent à tourner en rond, histoire d'avoir le dessus sur Sidna Ramadhan. Au milieu de cette cohue, se trouve l'imposant tribunal qui connaît lui aussi une animation particulière. Pourtant, il n'y avait qu'une unique audience civile, conduite par la jolie Kahina Fetnous. Tout ce beau monde se rendait à l'immense guichet unique dont la disponibilité des greffiers, relève le prestige de la juridiction. Chacun des citoyens est vite et bien servi. Les lieux sont impeccables de propreté. Le service d'ordre est à revoir dans sa manière de recevoir certains citoyens qui n'aiment pas trop, qu'on leur pose des questions à caractère privé! Les instructions de Med Lamari, le dynamique procureur de la République, sont peut- être sévères, mais la courtoisie et la délicatesse des flics doit prévaloir. L'Algérien aime être bien, et agréablement servi, et surtout en période ramadHanesque! Un octogénaire a été franchement agacée par le questionnaire du brigadier! Il le fera savoir au procureur, sitôt reçu! Au moment de notre visite c'était la prière du Dohr. Donc, l'infirmerie du tribunal, et la poste avaient baissé rideaux. Mais à travers les fenêtres ouvertes nous avions pu constater le très bon état des ces deux infrastructures, ouvertes au public, il y a u peu plus d'un mois. Les grands couloirs sont déserts. L'ascenseur fonctionne, mais sans «groom». Me Lazazi Rami, quitte la bâtisse, heureux d'avoir pu s'emparer à temps, du document du client. Le côté réservé au personnel, surtout des juges du siège, et d'instruction, est dans le coma: en l'absence des magistrats, le personnel ne bavarde pas trop, s'appuyant sur les conseils de l'Envoyé d'Allah, qui a recommandé notamment, de retenir sa langue durant le jeûne. Le bureau d'Amel Kara, la disponible et vivifiante présidente du tribunal fonctionne au ralenti, car, en face, le procureur reçoit les nombreux citoyens, surtout les excités, les impatients, les jeûneurs, et les turbulents. Med Lamari, avec sa longue expérience au tribunal de Bir Mourad Raïs (cour d'Alger), grâce à la collaboration de ses deux charmantes et expérimentées secrétaires, sait très bien s'y prendre, et même, avec les zigotos. Le réconfortant silence des lieux est encourageant pout se déplacer et retirer un document judiciaire.

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