L'Expression

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Bosser en silence, c’est délicieux

Abderrachid Tabi, le ministre de la Justice, garde des Sceaux s'est fait discret en ce 1er trimestre de 2024, soulevant moult questions, ce qui a fait réagir plus d'un, à tous les niveaux. Or, Tabi n'a pas, après toutes ces courses, en direction de l'indépendance de la justice, du tout chômé. Il s'est payé les dédales de l'APN, traversé les couloirs du palais présidentiel d' El Mouradia, rendu visite à quelques cours de l'intérieur du pays, tout en ayant un oeil vigilant sur les précieuses juridictions de la couronne de l'Algérois. Fidèle à la tradition qui veut qu'un magistrat qui se respecte, ne se manifeste jamais publiquement, ne se rend à aucune cérémonie officielle qui ne soit pas «parente» à la chancellerie, ni à aucune fête, quelle qu'elle soit! C'est comme cela, le devoir de réserve! Et cette sacrée très bonne juge, Samia Kirad - Atoui, doit avoir le sourire, quinze ans après qu'elle eut maudi ce devoir de réserve! Alors, lorsqu'il s'agit de la tête, ça ne peut être autrement.
Abderrachid Tabi, le ministre, est en train de bosser quotidiennement, tout comme ses procureurs généraux, qui, eux s'échinent à préparer des dizaines de dossiers de corruption à travers les différentes cours de justice du pays. Et comme les procureurs de la République travaillent en étroite collaboration avec les juges d'instruction, qui, eux, sont indépendants du parquet, et bossent en séances à huis clos. Donc, aucune info ne sort des bureaux et il faudra attendre les premières conférences de presse au parquet général pour pouvoir aligner cent lignes crédibles car émanant de la seule autorité censée donner l'info juste et valable.
Ainsi, les amateurs de «lancers-faux francs», à savoir de fausses infos, juste pour le plaisir d'affirmer à tort et à travers, que «le ministre de la Justice attend le feu «vert» de qui vous savez, pour relancer une deuxième campagne d'arrestations, d'interpellations et autres auditions avec son cortège de longues files de véhicules blindés emmenant les anciens ministres, hommes d'affaires, élus etc. détenus présumés coupables ou innocents, vers le Palais de justice de la rue «Abane-Ramdane» de Sidi-M'hamed-Alger, selon le côté où l'on se trouve. » Si la justice exigeait le minimum de respect, lorsqu'on en parle, l'info se veut d'une crédibilité sans faille!
Le scoop, en matière de justice rendue, n'est pas si sensationnel qu'on veuille bien le croire. Seulement, il faudrait retenir qu'une fausse info, donnée, risque d'être fatale pour la crédibilité de tous.

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