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Énergie solaire photovoltaïque

L’Algérie trone sur l’Afrique

Le programme des 3000 MW a révélé l’engouement des sociétés étrangères aux projets des EnR en Algérie.

L’Algérie est en passe de concrétiser l’un des plus importants projets dans l’histoire des énergies nouvelles et renouvelables (EnR) dans toute la région. Au moment où nos voisins tâtonnent dans le lancement de projets de moindre envergure, l’Algérie entend développer toute une industrie autour des énergies renouvelables. Forte d’un potentiel naturel, le gisement solaire étant établi à 3 900 heures par an, soit environ de 37 milliards de m3, et de ressources financières adaptées, sans compter un savoir-faire cumulé au fil des dernières années, l’Algérie devra trôner sur l’Afrique, dans un premier temps. En effet, le lancement d’un premier projet d’une centrale solaire photovoltaïque d’une capacité de 200 mégawatts dans la wilaya d’El-Meghaier vient confirmer cette suprématie de l’Algérie sur les énergies renouvelables, d’ici quelques années seulement. Établie sur une superficie de 400 hectares, avec un délai de réalisation de 14 mois, cette centrale solaire située dans la commune de Tendala devra entrer en production dès l’année 2025. La centrale nécessitera la pose d’environ 346 mille panneaux solaires, appuyés par des structures de support, ainsi que des installations techniques importantes, dont un bâtiment de contrôle, une vingtaine de transformateurs, ainsi qu’une sous-station d’une capacité de 30 KV. À près de 1900 km au sud-ouest de cette position, une autre centrale solaire devra voir le jour, elle aussi, vers la fin de l’année 2025 ou en début de l’année 2026, selon les déclarations des responsables du projet. Il s’agit d’une station solaire photovoltaïque d’une capacité de 200 Mégawatts, dont les études techniques ont d’ores et déjà été entamées, selon la société nationale Sonelgaz. Ordonné par le président de la République, à l’issue de sa visite à la wilaya de Tindouf, cette station vient en appoint au mégaprojet minier de Ghar Djebilet. Selon la fiche technique du projet, la station de Tindouf sera dotée d’un système de stockage d’énergie sophistiqué. Dans la wilaya de Ghardaïa, les choses semblent s’accélérer davantage autour du projet de la station solaire choisie dans le cadre du projet des 2000 Mw de la Sonelgaz. Établie sur une superficie de 200 hectares, elle devra produire 80 Mwc d’énergie solaire photovoltaïque. Il est important de souligner que l’action du groupe algérien Sonelgaz s’inscrit dans une démarche globale de développement des capacités nationales en énergies renouvelables, à travers la prise en charge d’un volet de projets à hauteur de 30% du programme national, en matière d’EnR. Il y a quelques jours à peine, la Sonelgaz a finalisé la signature des contrats pour la construction de centrales solaires d’une capacité de 3000 MW, dont 1 000 MW entrant dans le cadre du programme « Solar 1000 ». Un programme qui s’inscrit dans le cadre du programme de développement des énergies renouvelables, avec l’objectif d’atteindre 15000 MW à l’horizon 2035. À bien étudier la fiche technique du projet des 2000 Mw et les résultats des avis d’appels d’offres afférents, on notera cet engouement ascendant des sociétés étrangères aux projets des EnR en Algérie. En effet, sur 140 sociétés postulantes, 106 étrangères représentant 20 nationalités différentes, ont retiré les cahiers des charges. C’est dire toute l’importance des projets lancés par l’Algérie et les perspectives qui s’offrent devant le pays, en matière des énergies renouvelables. Au demeurant, l’un des avantages de ce vaste programme entrant dans le cadre de la transition énergétique nationale, étant le développement d’un large éventail institutionnel très étoffé et pourvu en sigles indispensables. Sans compter l’émergence d’une armada de sociétés activant dans le photovoltaïque, entres autres, ainsi que de jeunes talents mordus organisés en forums et associations autour des énergies renouvelables. Sur un autre registre, les sociétés algériennes qui ont décroché des lots en solitaire ou en partenariat avec des sociétés étrangères dans le cadre du programme des 3000 MW, elles sont appelées à développer l’intégration industrielle en la matière.

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