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Le pétrole algérien clôt la semaine à près de 88 dollars

Le Sahara Blend cartonne!

Il affiche 87,82 dollars selon la dernière cotation du site spécialisé Oil Price progressant ainsi de 1,72 dollar.

Le pétrole n'a eu droit qu'à quatre séances de cotation la semaine passée. Elle a été écourtée d'une journée, prenant fin jeudi 28 mars en raison d'un long week-end de Pâques qui s'étalera du vendredi 29 mars au lundi 1er avril 2024. Les cours de l'or noir ont soufflé le chaud et le froid. Ce qui n'a pas empêché le pétrole algérien de culminer à près de 88 dollars. Le baril de Sahara Blend affichait 87,82 dollars selon la dernière cotation du site spécialisé Oil Price progressant ainsi de 1,72 dollar. Une performance qui le place de facto parmi les matières premières (énergies) les plus chères au monde.
Un niveau, qui représente par ailleurs plus de 27 dollars de plus que celui qui a servi de calcul à la loi de finances du pays, confectionnée sur la base d'un baril à 60 dollars. Ce qui doit permettre au pays de consolider l'excédent de sa balance commerciale excédentaire et la préservation de ses réserves de change.
Et les deux références mondiales de l'or noir, comment se sont-elles comportées? Après avoir débuté la semaine sur une hausse, elles ont concédé par la suite deux baisses consécutives avant de se reprendre pour clore la semaine sur une nette hausse. Les prix du pétrole ont grimpé lundi, poussés par des perspectives de réduction de la production de pétrole brut russe, après des attaques ukrainiennes contre des raffineries.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a, en effet, a gagné 1,54% à 86,75 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois a bondi, pour sa part, de 1,63% à 81,95 dollars. Un début de semaine en fanfare. Quelles en sont les raisons? Les cours étaient déjà en hausse en début de séance à cause d'une nouvelle attaque de drone ukrainien sur une importante raffinerie au cours du week-end. Les prix ont cependant vraiment décollé après des informations de presse qui avaient indiqué que Moscou a demandé aux opérateurs de réduire leur production de 471 000 barils par jour pour se conformer aux objectifs de réduction de l'Opep+.
Le gouvernement russe a ordonné aux entreprises de réduire leur production de pétrole au deuxième trimestre afin de garantir qu'elles atteignent un objectif de production de 9 millions de barils par jour (b/j) d'ici la fin juin, rapportait l'agence Reuters, qui aurait glané cette information auprès de sources ayant requis l'anonymat. L'embellie a été toutefois de courte durée. Le baril de Brent de la mer du Nord terminera le lendemain sur une baisse de 0,57% à 86,25 dollars. Son équivalent américain (WTI) reculera de son côté de 0,40% à 81,62 dollars.
Les cours du pétrole ont terminé en repli, mardi, orientés par le net reflux des produits raffinés, alors que les raffineries américaines montent en régime avec le début du printemps, fait-on remarquer. Bis repetita mercredi. La référence européenne (Brent de la mer du Nord) cédera 0, 18% à 86,09 dollars. L'américaine (WTI) perdra 0,33% à 81,35 dollars. Elles ont fléchi à cause d'une augmentation imprévue des stocks américains de brut. L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a en effet indiqué que les stocks hebdomadaires de pétrole brut aux États-Unis avaient augmenté de 3,2 millions de barils pour la semaine achevée le 22 mars alors que les analystes misaient sur une diminution d'un million de barils.
Le sursaut d'orgueil allait se produire jeudi. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a, en effet, bondi de 1,59 dollar pour clore la semaine à 87 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois enregistrera, pour sa part, un gain de 1,82 dollar, 1,63%, à 83,17 dollars.
Les cours du pétrole ont grimpé dans un contexte géopolitique de craintes de baisses de l'approvisionnement en provenance de plusieurs régions du monde. «Les perspectives de production et d'exportation de la Russie se sont progressivement dégradées en raison des frappes de drones ukrainiens», a expliqué Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
La banque américaine, Morgan Stanley, a pronostiqué un baril à 90 dollars au troisième trimestre 2024. Il pourrait les dépasser bien avant...

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