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Le pétrole attend la riposte de l’Iran contre l’entité sioniste

Le Sahara Blend à plus de 93 dollars

Les cours de l’or noir flambent, la référence américaine a aligné, de son côté, six séances de hausse consécutive.

Le baril fait feu de tout bois. Les deux références mondiales du marché pétrolier ont terminé la semaine qui s'est achevée vendredi dernier pied au plancher. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne pour livraison en juin, premier standard international pour la fixation des prix du pétrole, a progressé de 52 cents pour afficher 91,17 dollars. Celui de West Texas intermediate (WTI), référence américaine, pour livraison en mai a gagné pour sa part 32 cents à 86,91 dollars enregistrant ainsi une sixième séance de hausse consécutive dans un marché qui guette une riposte de l'Iran contre l'entité sioniste qui avait bombardé l'ambassade de la République islamique d'Iran à Damas, faisant au moins 13 morts, dont sept militaires iraniens. L'Iran a juré de répliquer. Les rumeurs vont bon train et la déclaration des responsables iraniens est prise très au sérieux. «On s'inquiète de voir les Iraniens se venger sur Israël» après la frappe sur l'annexe de l'ambassade iranienne à Damas (Syrie), a affirmé Robert Yawger, analyste de Mizhuo Americas. Il faut souligner que l'attaque a tué deux généraux de la Force Qods, cellule iranienne qui intervient hors des frontières de la République islamique. L'entité sioniste et leurs alliés américains s'attendent à une frappe de missiles et de drones sur une représentation israélienne avant la fin du Ramadhan, mardi, a rapporté la chaîne CBS, qui a cité des sources officielles américaines. D'après le quotidien Jerusalem Post, quelque 28 ambassades et consulats ont été fermés en prévision d'une possible attaque. «L'Iran n'a jamais attaqué directement Israël même si des groupes apparentés ou soutenus par le régime iranien, en particulier le Hezbollah libanais, ont déjà frappé l'État hébreux», a rappelé Robert Yawger. Une confrontation directe entre l'Iran et l'entité sioniste est particulièrement redoutée. Elle risque de mettre le feu au prix du pétrole qui n'ont cessé de progresser par cette récurrente éventualité. Israël sera «giflé» après les frappes aériennes qui lui sont imputées sur l'annexe consulaire de l'ambassade iranienne à Damas, dans laquelle ont péri il y a près d'une semaine, sept Gardiens de la Révolution, a déclaré le guide suprême d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei. Le baril de Brent qui a enregistré cinq séances de hausse consécutive a ainsi réussi à franchir la barre des 80 dollars le 4 avril. Les cours du pétrole se sont brusquement enflammés en deuxième partie de séance, ce jour-là, atteignant un plus haut depuis octobre, rendus nerveux par un regain des tensions géopolitiques. Le baril de Brent pour livraison en juin qui avait démarré légèrement dans le rouge, s'est envolé en fin de séance de 1,45% à 90,65 dollars. Un sommet depuis fin octobre. Son équivalent américain; le West Texas Intermediate pour échéance en mai a gagné 1,35% à 86,59 dollars. «Le marché est vraiment très nerveux et essaye de savoir s'il va y avoir une réponse iranienne aux attaques d'Israël», contre un bâtiment diplomatique iranien en Syrie mercredi, a fait remarquer John Kilduff d'Again Capital. «Les tensions géopolitiques sont montées d'un cran», affectant le marché pétrolier mais aussi les actions et les valeurs refuge comme l'or, a noté de son côté Phil Flynn, de Price Futures Group. «Mention spéciale» pour le pétrole algérien qui s'est envolé. Le baril de Sahara Blend a en effet bondi de 2,98 dollars pour atteindre 93,32 dollars d'après la dernière cotation du site spécialisé Oil Price. Un niveau, qui par conséquent dépasse de plus de 33 dollars celui qui a servi de calcul à la loi de finances du pays, confectionnée sur la base d'un baril à 60 dollars. De bon augure donc pour l'équilibre des finances du pays et son bas de laine qui a pu être renfloué depuis la chute des prix du pétrole entamée dès l'année 2014. Les réserves de change qui avaient baissé à 44,7 milliards de dollars, fin septembre 2021, ont connu un bond remarquable qui les a propulsés à quelque 85 milliards de dollars en décembre 2023. Une embellie qui est appelée à persévérer...

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