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Autosuffisance en carburants

Le challenge réussi de l’Algérie

La hausse des consommations en carburants illustre une forte reprise de la croissance économique.

C’est un challenge magistral que celui que vient d’atteindre l’Algérie, en matière d’autosuffisance en hydrocarbures. Depuis quatre années entières, «l’Algérie n’a pas importé une seule goutte de carburant». La déclaration est du président du comité de direction de l’autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil, qui s’est confié au site spécialisé «Attaqa». La stratégie empruntée par l’Algérie, à travers la compagnie nationale des hydrocarbures «La Sonatrach» a été payante, à plus d’un titre. Tout d’abord, cette prouesse a permis l’économie de 2 milliards de dollars, annuellement réservés à l’importation de carburants. Déjà en 2021, la facture des importations de carburants a connu une réduction drastique avec une baisse de 1.7 milliard de dollars, principalement destinés à l’achat des additifs utilisés dans la pétrochimie et la fabrication de l’essence. Aussi, la stratégie empruntée a également permis de booster l’outil de production, à travers la remise à niveau des infrastructures et des installations destinées au raffinage et à la liquéfaction. Dans ce cadre, il est important de souligner les efforts performants accomplis, suite à la revue à la hausse de la production des unités de raffinage et de pétrochimie, atteignant un volume de près de 30 millions de tonnes (29.1), dont 14 millions de tonnes de carburant. En effet, l’opération de réhabilitation des six (6) raffineries a permis de « renforcer la capacité de raffinage de plus de 3,5 millions de tonnes de brut... », et « plus de 2 millions de tonnes en matière de production de gasoil, et de 1,2 million de tonnes d’essence ». Par ailleurs, la perspective de la mise en service de la nouvelle méga-raffinerie de Hassi Messaod et la station de craquage de fuel de Skikda, qui, une fois mises en service, permettront l’injection de plus de 13 millions de tonnes de gasoil, à l’horizon 2026. sans compter les programmes des extensions des raffineries existantes, afin de renforcer la production nationale des carburants. Le lancement de ces nouveaux jalons dans l’industrie pétrochimique nationale, ouvrira grandes les portes s à l’exportation de carburants à destination de l’Afrique et même ailleurs. Nombreux sont les pays africains, tels que le Ghana, le Niger, le Mali, le Burkina Faso, pour ne citer qui ceux-là, qui sont friands des carburants classiques, afin de répondre aux besoins de leurs économies naissantes. Pour ce qui est de l’interview accordée à la plate-forme électronique, au fil des déclarations du responsable de l’autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), on apprend que la hausse de consommation des carburants, constatée au cours des dernières années, illustre de manière claire une forte reprise de la croissance économique nationale. Ainsi, les volumes confondus de consommation des carburants ont totalisé plus de 15.3 millions de tonnes, dont le Diesel, l’essence et le gaz de pétrole liquéfié, qui a enregistré des évolutions confortables. Dans ce registré, le responsable de l’ARH a fait valoir le programme de protection de l’environnement et la sécurité des installation initiée par la major algérienne, depuis quelques années déjà. C’est le cas pour les incitations accordées à ce genre de carburants (Sirghaz) par l’état au profit des automobilistes. Pour ce qui est des carburants destinés aux bateaux et aux avions, la hausse de la consommation illustre également une forte croissance du trafic aérien avec 34% et 50% pour ce qui est des activités maritimes nationales, dues à la reprise de économie algérienne. Au sujet des hausses des prix à l’énergie, Nadil a réitéré l’engagement de l’État algérien quant à maintenir les subventions des prix des matières énergétiques, notamment les carburants de toutes sortes. Toutefois, il fera remarquer que ces subventions doivent être ciblées et efficientes, afin de toucher les plus démunis et les personnes concernées.

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