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48 gros investisseurs étrangers arrivent

L’attractivité de la nouvelle Algérie

Il s’agit de gros projets créateurs d’emploi et de richesse. À l’exemple de l’usine de poudre de lait à Adrar.

Place aux «vrais» IDE! Après avoir balisé le terrain, l'Algérie s'ouvre plus aux investissements étrangers directs. Lors de son entrevue périodique avec les représentants des médias nationaux, le président de la République a annoncé l'arrivée d'une cinquantaine de gros investisseurs étrangers. «48 gros investisseurs étrangers ont fait part de leur désir de s'installer en Algérie», indique le président Tebboune. Il fait savoir que les négociations sont en cours. «Les choses devraient aboutir dans le bon sens très prochainement», a-t-il attesté. Le chef de l'État rappelle dans ce sens que le gros de l'investissement en Algérie a été fait ces dernières années par des hommes d'affaires locaux. Il révèle ainsi que «6 000 nouveaux investisseurs avaient déposé leurs dossiers auprès de l'Agence algérienne de promotion des investissements». Le premier magistrat du pays soutient que la moitié de ces mesures ont commencé à être mises en oeuvre. Néanmoins, il laisse entendre que la plupart des gros projets créateurs de richesse et d'emploi seront mis sur orbite avant 2026! La nouvelle Algérie semble donc plus attractive que jamais.
Le chef de l'État n'a pas révélé la nature de ces projets, notamment en ce qui concerne, les IDE mais une chose est sûre, il s'agira de gros projets avec une très forte valeur ajoutée pour l'économie nationale. Tebboune donne l'exemple de la création «très prochainement» d'une usine pour la production de poudre de lait. «Une première en Algérie, elle sera implantée dans la wilaya d'Adrar. 100 000 têtes de bétail sont prévues dans ce projet», a-t-il précisé. Il révèle que cela se fera avec un «partenaire arabe respecté». Il s'agit d'un exemple concret de ces projets qui créent non seulement de l'emploi mais permettront au pays de «sauvegarder» ses devises. Du fait que cette poudre de lait coûte, chaque année, au pays près de 800 millions de dollars en importation. Cette usine à lait en amènera d'autres.
Un exemple concret des investissements qui feront que l'Algérie ne soit plus une «vache laitière».
Le président Tebboune a tissé des relations solides avec de nouveaux partenaires, tout en renforçant ceux déjà existants. La Chine, la Russie, la Turquie, le Qatar et la Malaisie ont fait part de leur intention d'investir massivement dans notre pays. La Chine a annoncé 36 milliards de dollars de projets d'investissements en Algérie, la Malaisie 6 milliards de dollars, et le Qatar avec des montants similaires. La Russie se pose également comme un partenaire économique fiable. Les entreprises russes arrivent doucement mais sûrement. À l'image de l'usine algéro-russe d'aluminium vert de Aïn Témouchent. Elle va dès son démarrage, générer 7 500 emplois. 2 500 emplois supplémentaires sont prévus à court terme, à travers un projet intégré.
On notera aussi le retour de fabricants étrangers qui ont lancé des usines de montage en Algérie, telles que Fiat pour le secteur automobile ou encore l'usine Samsung pour l'électroménager. Avec le «réchauffement» des relations entre l'Algérie et la France et la visite attendue de Tebboune à Paris, on doit s'attendre à voir de nouveaux partenariats concrétiser avec ce partenaire «historique». De même en ce qui concerne les États-Unis. 

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