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Une raison d’espérer

S’il existe un pays en qui les Libyens ont une confiance pleine et entière pour les rassembler autour de la table de négociations, en toute impartialité et avec l’unique souci de résoudre, pacifiquement, le conflit destructeur, c’est bien l’Algérie. Cela vient d’être confirmé par la voix du ministre des AE du gouvernement de Tobrouk, proche du maréchal Haftar, Abdelhadi Laouiedj. «Nous accueillons favorablement, a-t-il dit, le rôle de l’Algérie et voulons qu’elle et la Tunisie, également, interviennent, étant des pays du voisinage.» Il a ajouté que la persistance de l’anarchie entraîne la prolifération des armes dans toute la région. Fort des expériences précédentes, il a beaucoup insisté sur le rejet des scénarios de Skhirat, de Paris ou d’Abou Dhabi qui ont tous « échoué ». L’Algérie avait mis en garde, en 2011, contre les conséquences de l’intervention militaire que la France et le Royaume-Uni, sous couvert de l’Otan, avaient conduite contre le régime de Maamar El Gueddhafi et la suite des évènements a largement confirmé son analyse. Mais ces mêmes pays obéissaient à des motivations personnelles et politiques douteuses, de sorte que l’Etat libyen a été dynamité. Or, que constate-t-on depuis quelques années ? L’insécurité qui règne en Libye a gravement affecté certains pays du voisinage et, principalement, ceux de la région sahélienne.
En outre, l’Algérie, comme la Tunisie, sont en état d’alerte permanente contre les tentatives d’infiltration terroriste ainsi que les manœu vres de subversion destinées à saper leur stabilité. D’où l’urgence extrême de faire sortir la Libye du bourbier où l’ont plongé l’intervention atlantiste de 2011 et les calculs, assortis de sombres intérêts, à la base de la prolifération des armes et des groupes armés ( plus de
21 millions et 300 milices ).
La démarche diplomatique de l’Algérie qui a été, récemment, mandatée par l’ONU et l’Union africaine pour œuvrer, efficacement, à la solution de la crise libyenne obéit, scrupuleusement, à ces objectifs majeurs que sont « un dialogue sincère entre les parties », sans exclusive aucune et « sans ingérence étrangère ». Réitérée dimanche par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, cette démarche qui découle d’une doctrine immuable devrait permettre, a-t-il indiqué, « des développements positifs, dans les prochains jours ». Ce serait, enfin, la première raison d’espérer pour le peuple libyen.

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