L'Expression

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Qui sont les indépendants?

Grande inconnue. Si dans les résultats provisoires, les 78 sièges des indépendants sont placés en seconde «force» homogène dans le diagramme du fromage statistique, il n'est pas dit qu'il n'éclatera pas en plusieurs groupes parlementaires selon les affinités politiques, à l'ouverture de la nouvelle législature. Chacun sait que 10 députés au moins peuvent constituer un groupe parlementaire. Le scrutin du 12 juin a permis l'élection de députés sur les listes de candidats indépendants dont personne ne connaît le nombre de ceux qui partagent la même tendance politique. Il n'est pas exclu que certains d'entre eux rejoindront la majorité présidentielle ou parlementaire tandis que d'autres pourraient se placer dans le camp de l'opposition. Si l'on se fie aux déclarations des leaders des principaux partis ayant le plus grand nombre de députés élus, il devient possible d'avancer quelques hypothèses des forces qui constitueront cette 9ème législature. Une majorité présidentielle est quasiment sûre de se dégager. L'alliance du FLN, du RND et du Front El Mostakbel suffit à assurer une majorité de 210 sièges qui soutiendra le programme présidentiel. Et si le mouvement El Binaa rejoint cette alliance, c'est une chambre basse qui fonctionnera avec une majorité présidentielle très confortable. Ceci sans compter ceux des indépendants qui rejoindront cette même majorité. Le MSP, qui reste insaisissable dans ses intentions pourrait vouloir prendre la tête de l'opposition et convaincre ceux qui voudraient le rejoindre. Ce qui dans le pronostic le plus optimiste ne dépassera par 150 députés. Un tel résultat ne sera possible que dans le cas où Makri (qui rêve du poste de chef de gouvernement, voire aussi de Premier ministre) pourra puiser un grand nombre de députés parmi les indépendants, mais aussi de convaincre Bengrina (un ancien du MSP) de le rejoindre avec ses 40 sièges. Donc la position du MSP n'est pas encore tranchée. Il ne serait pas étonnant qu'il crée la surprise en décidant de rejoindre la majorité présidentielle puisque dans le discours politique actuel, la tendance est à l'apaisement, à l'union nationale au profit exclusif de sortir l'Algérie de la crise multiforme qu'elle connaît. L'autre tendance du discours politique ambiant est de donner la priorité à la relance économique sur toute autre considération politique ou idéologique. Ce qui serait le plus beau signe d'une Algérie nouvelle portée par tous ses enfants!

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