L'Expression

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Pacte rompu

La crédibilité d´un parti politique est proportionnelle à l´intégrité et à la compétence de ses militants, et partant, de ses élus. L´action que mènent ces derniers en direction des électeurs, par le biais aussi bien d´un travail de proximité que d´une activité parlementaire soutenue, est le facteur le plus déterminant de l´image de marque de toute formation politique. Cependant, quand des parlementaires désertent les bancs du Parlement, ou des assemblées locales, il y a lieu de se demander si nos augustes députés, sénateurs ou maires, ont un mandat à honorer envers leurs mandants. A première vue non, puisque aussitôt les élections terminées et les résultats annoncés, certains «élus du peuple» oublient le pacte qui les unit à la population. Un pacte de confiance qui doit en principe se manifester à travers la concrétisation des promesses faites à coups de meetings et de discours pompeux. Mais, malheureusement, la réalité est tout autre, car aussitôt les élections terminées, l´heureux élu commence peu à peu à détourner le regard des préoccupations de la population. Au point que tout lien est rompu entre les deux parties. Qui oserait par exemple interpeller un député dans la rue pour lui soumettre une doléance? Un parlementaire était allé jusqu´à affirmer dans ces mêmes colonnes, qu´il préférait rentrer dans son douar la nuit, pour éviter les sollicitations des citoyens. Pourtant quand il s´est agi de glaner le maximum de voix, ce même élu n´a pas hésité à user des moyens les plus machiavéliques pour épater l´électorat. Ce sont ces mêmes élus que l´on ne voit que lors des «saisons» électorales et qui, dans la plupart des cas, n´ont aucune chance de briguer un second mandat. Pour mettre un terme à ces pratiques contraires à l´éthique politique de partis, à l´image du FLN, ils comptent changer les règles du jeu, en fixant de nouvelles normes d´éligibilité. Il serait même question de rejeter la candidature des élus défaillants qui se présenteraient pour un second mandat. C´est le cas au sein du MSP où la décision du président de cette formation politique de limiter à deux le nombre de mandat électoraux, a suscité l´ire de certains députés qui refusent de passer le témoin aux autres militants, plus jeunes et compétents. Une culture qui doit être bannie à jamais.

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