L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

L’UMA, enfin!

L´édification de l´ensemble maghrébin est un choix stratégique qui s´inscrit dans le long terme. Partant de ce principe, certains l´ont appliqué à la lettre et ont décrété qu´il était urgent d´attendre. En fait, le long terme, c´est dans combien de temps? Un an, dix ans, un siècle? Si l´on se place du point de vue de l´ère géologique, c´est vrai qu´on n´en est pas à dix ans près, mais dans la vie d´un peuple, il y a des mois qui valent cent ans, tant l´Histoire connaît brusquement une accélération qui lui fait faire des bonds extraordinaires.
Mais enfin, après bien des tergiversations, le sommet de l´UMA est programmé pour les 21 et 22 juin prochain, et réunira à Alger les chefs d´Etat de Tunisie, de Mauritanie, du Maroc, de Libye, et d´Algérie, pays hôte et qui préside aux destinées de l´UMA depuis 1994, date à laquelle les activités de cette institution régionale ont été gelées. Néanmoins depuis quelque temps, les différentes structures de l´UMA ont connu un réchauffement, à l´instar du conseil consultatif (Parlement maghrébin).
On a également vu les préparatifs pour la mise en place d´une banque des investissements au niveau maghrébin, dont le siège est à Tunis. Mais tout cela est loin de répondre aux promesses initiales d´un ensemble régional dynamique, à l´égal de ce qui se passe en Europe et dans d´autres régions du globe, y compris en Afrique et au Golfe. Finis les rêves de la suppression du passeport et de l´établissement d´une carte d´identité maghrébine. Fini également le rêve d´un marché commun et d´une monnaie unique.
Prenant prétexte de l´existence du problème du Sahara occidental, les uns et les autres se sont enfermés dans leur coquille comme des escargots et se sont tournés en rangs dispersés vers l´Europe, qui n´en demandait pas tant. Pourtant, le règlement de la question sahraouie, dans le sens défini par les instances internationales, est de nature à favoriser l´instauration de la stabilité dans la région.
Réunis à Alger en janvier dernier, les ministres des Affaires étrangères des pays de l´UMA, avaient décidé de la tenue d´un sommet au cours du premier semestre 2002, et la formulation était si imprécise qu´on avait cru à une clause de style. En fixant aujourd´hui une date précise, après consultation de ses homologues maghrébins, M.Abdelaziz Belkhadem a estimé que l´UMA ne devait pas être l´otage des contingences politiques, «car l´intérêt des pays et des peuples ne saurait se réduire aux problèmes conjoncturels qui peuvent surgir».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours