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Les dangers de la "grande sieste"

«Airbags.» Plus que deux petites semaines nous séparent du mois de Ramadhan. Juste après suivront les grandes vacances qui dureront jusqu'au début du mois de septembre. Trois longs mois qui n'ont jamais été synonymes de travail et d'efforts. En temps ordinaire cela n'aurait pas été un sujet de préoccupation. Par contre, en temps de crise économique, comme c'est le cas, aggravée par la persistance des menaces à nos frontières, le moins que l'on puisse dire est de ne pas nous endormir sur nos lauriers. Certes, notre fierté, en constatant que «deux ans après la chute des cours du pétrole, l'économie nationale est toujours debout, comme l'attestent plusieurs institutions internationales» comme l'a si bien rappelé le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lundi dernier, est tout à fait légitime. Certes, le rapport du FMI ou la déclaration de l'envoyé spécial britannique, Lord Richard Risby, sont autant de témoignages sur les capacités de notre pays à amortir tous les chocs. Pétrolier et sécuritaire. Le FNR (Fonds de régulation des recettes) et l'ANP (Armée nationale populaire) ont été de puissants «airbags» qui nous ont évité le pire. Il faut dire aussi qu'ils y ont été préparés de longue date par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dont on ne cessera de reconnaître la vision et l'expertise qui profitent à tous les Algériens. Cependant, notre président à doté le pays de moyens à durée déterminée sachant que ceux qui durent l'éternité n'existent pas. Ce qui veut dire que l'intelligence nous commande de mettre à profit ce «répit» inespéré pour nous ressaisir. Pour nous organiser en conséquence et nous mettre à l'abri, de manière durable, des vicissitudes et aléas de ce monde globalisé qui n'accorde aucune place aux faibles. Il n'y a, pour cela, que deux seules armes. L'unité et le travail. Deux armes qui ne s'achètent pas, mais se cultivent au quotidien. De manière constante. C'est précisément ce souci de permanence qui devrait nous inciter à changer quelques habitudes du passé. Nous sommes dans le domaine de l'existentiel. Dans le vital. Notre éminent diplomate, Lakhdar Brahimi, a bien souligné, lors de sa dernière conférence au Sénat, que les conflits dans notre région persisteront encore pour un temps assez long. Quant au baril de pétrole, chacun sait qu'il ne reviendra pas de sitôt au prix de 120 dollars. Nous réformer mentalement, disions-nous, devient une nécessité plus qu'urgente. Il est impossible d'admettre, comme auparavant, que le mois de Ramadhan et les grandes vacances soient synonymes de relâchement de l'effort et de la vigilance. Les congés et les voyages sont en «berne» partout dans le monde. Evitons d'être la cigale de la fable!

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