L'Expression

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Le secret des 5 partis dominants

Recettes. Mis à part les indépendants, devenus 2ème force à l'APN, les partis politiques, arrivés en tête après les résultats provisoires, ont chacun une histoire. Pour le FLN, la charge mémorielle qui est la sienne depuis le 1er novembre 1954 est ancrée dans l'imaginaire collectif. Rien ni personne ne pourra lui ôter cette aura accumulée durant huit années de lutte et d'une grande victoire, celle de l'indépendance. C'est ainsi qu'il a pu résister aux diverses attaques, notamment lors du 5 octobre 1988, mais aussi de ceux qui voulaient son retrait de la vie politique et son entrée au musée. À chaque fois, il s'est redressé avec panache porté par ses militants fidèles au serment fait aux chouhada. Pour lui tout est là. Il n'a pas d'autres secrets. Pour le MSP qui doit sa création au défunt Mahfoud Nahnah, c'est une autre histoire. Le peuple algérien avait trouvé refuge dans l'Islam durant toute la durée de la colonisation. Pour ne pas perdre son âme face aux nombreuses tentatives d'aliénation concoctées par le colonialisme. Cheikh Nahnah avait compris que le peuple algérien voulait poursuivre sa vie spirituelle telle que tracée par ses ancêtres. Modérée, tolérante, généreuse, prônant la paix et axée sur le progrès. Par son courage et sa détermination, il a su convaincre les Algériens contrairement aux autres partis dits islamiques qui prônaient la haine de l'autre, la violence et la régression. C'est ce capital laissé par le Cheikh qui fait du MSP, un parti dominant. Un capital que ses héritiers mettent quelquefois à mal. Pour El Moustakbel et El Bina, leur succès est lié à l'assurance qu'offre l'image de ses leaders aux Algériens. Pour avoir participé, tous deux, à l'élection présidentielle, ils renvoient une image rassurante que recherche l'Algérien. En plus d'un travail organique non négligeable sur le terrain, il faut le dire. Plus spécifique est le cas du RND. C'est un parti déconfit que Tayeb Zitouni a pu sauver. Un homme qui réussit ce qu'il entreprend. Après plusieurs mandats à la tête de l'APC d'Alger-Centre, il y a laissé un bilan plus que positif. Perspicace, il avait pris la tête du premier mouvement de contestation qui s'était dressé au RND contre la «Issaba». Il a su apaiser les esprits et rassembler les militants. C'est un travail sous sa direction qui explique le résultat du 12 juin. Ceci dit ces partis dominants ont du travail devant eux pour mieux réussir les autres échéances électorales!

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