L'Expression

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L'autre proposition de Gaïd Salah

Du temps... Le 11ème vendredi de la mobilisation populaire a eu lieu, hier, comme tous les précédents. Pour maintenir la pression et obtenir le changement du système. En réalité et sans représentants dûment mandatés, le Hirak, se contente de demander le départ de certains responsables et de vilipender ceux qui sont poursuivis par la justice dans le cadre de la lutte contre la corruption et la dilapidation des deniers publics. Jusque-là donc, le peuple pose ses exigences à l'Exécutif qui doit les satisfaire. Dans ce face-à-face, l'institution militaire fait de son mieux pour accompagner les uns et les autres dans ce moment très sensible que vit le pays. Un peu plus loin, les formations politiques, syndicales et patronales tentent de survivre à «l'ouragan» qui souffle très fort. Pendant que ceux de la majorité se débattent pour échapper à l'implosion, ceux de l'opposition, très divisés, multiplient les prises de parole pour donner l'illusion d'exister. Très divisée, disions-nous, l'opposition illustre bien toute la difficulté d'une «solution politique» consensuelle. Sans consensus, cette voie mène notre pays droit dans le mur. Dans une telle situation très compliquée, l'institution militaire soucieuse «d'éviter à notre pays de tomber dans le piège de la violence et les tragédies qui pourraient en résulter» multiplie les propositions de sortie de crise par la voix du général Gaïd Salah. Dans sa dernière déclaration lors de sa visite, mardi dernier, dans la 5ème Région militaire, il a insisté pour le «dialogue constructif avec les institutions de l'Etat». Tout en rappelant «la détermination de l'Armée nationale populaire à ne pas s'écarter de la voie constitutionnelle, quelles que soient les conditions et les circonstances». Chacun sait que l'élection présidentielle a été fixée pour le 4 juillet prochain. Dans son intervention de mardi dernier, le général Gaïd Salah parle de «l'organisation des élections présidentielles le plus tôt possible». Ce qui revient à dire que le 4 juillet n'est pas une date sacrée. Avant c'est un peu difficile. Après, ce n'est pas interdit. S'il faut plus de temps. Tout en restant dans l'ordre constitutionnel. Il n'y a aucune clarification supplémentaire à apporter comme le demandent certains. Tous les constitutionnalistes le savent, la Loi fondamentale n'est pas restrictive sur ce plan. Quant au changement attendu, seul le président élu aura cette légitimité!

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