L'Expression

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La rue, les partis et l’Etat

Entre la rue et les partis politiques il n’y a pas de connexion visible.

Sphères. La vie politique dans notre pays est composée, depuis le 22 février dernier, de trois « acteurs » majeurs, on va les appeler comme çà. Le mouvement populaire, le personnel politique et les autorités publiques. Si chaque vendredi, les Algériens qui sortent dans la rue réclament le changement du système, dans les partis politiques les avis et positions sont différents. Il y a ceux qui sont pour le dialogue. Il y a ceux qui sont contre. Il y a ceux qui sont pour l’ordre constitutionnel. Il y a ceux qui sont contre et pour une solution politique. Il y a ceux qui sont pour l’élection présidentielle. Il y a ceux qui sont contre, mais pour des élections législatives (en vue d’une constituante). Entre la rue et les partis politiques il n’y a pas de connexion visible. Pourtant, certains partis n’hésitent pas à parler comme s’ils étaient mandatés par le mouvement populaire. « Le peuple rejette l’élection du 4 juillet » disent-ils. Ou encore, « Le peuple ne veut pas du dialogue ». La réalité est que le Hirak, comme on l’appelle, ne s’est pas structuré. Il n’a toujours pas de représentants après 12 vendredis. Les partis utilisent ce vide pour adosser leurs propres intérêts sur les revendications populaires. Comme la sortie de l’ordre constitutionnel pour laisser la voie libre à tous les agendas et projets politiques multiples et inconciliables. Pour les uns c’est la constituante, pour d’autres c’est la dawla islamiya et pour d’autres encore que le… chaos. Quoi de mieux, pour y parvenir, que de « jeter » la Constitution. Face à ces deux sphères qui, théoriquement, ne communiquent pas, Il y a l’Etat qui tient bon et garde le cap sur l’élection présidentielle comme prévu par la Constitution. Soutenu en cela par l’institution militaire qui, pour protéger le pays et les Algériens, est sur plusieurs fronts. Elle surveille nos longues frontières. Elle fait la chasse aux terroristes et aux trafiquants en tous genres, en tous points du pays. Et depuis le début de la crise, elle est en alerte maximum dans sa mission de surveillance du territoire. Elle dénonce des complots, procède à des arrestations, découvre des caches d’armes chez de hauts responsables. Elle assure de son soutien l’institution judiciaire qui en a tant besoin pour s’attaquer à de lourdes affaires de corruption. Malheureusement, ces trois sphères, la rue, les partis et l’Etat agissent sans se parler. Il faut rétablir la connexion. Pour le salut de l’Algérie !

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