L'Expression

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D'un feuilleton à l'autre

Immolations, grèves en cascade, mouvements de redressement au sein des partis politiques, kidnappings...et affaires de corruption. Autant d'événements ayant rythmé la scène algérienne depuis l'éclatement du «printemps arabe». Il y a d'abord, l«étincelle» Mohamed El Bouazizi qui n'a pas manqué d'inspirer des dizaines de jeunes Algériens. Ces derniers, en désespoir de cause, se transforment en torches humaines sur les places publiques. Certains en ont même fait un moyen de chantage pour obtenir un logement, un poste d'emploi ou une promotion. La dernière tentative d'immolation remonte à dimanche, quand des contestataires de la liste de bénéficiaires de logements dans la commune de Bouteldja, dans la wilaya d'El Tarf, ont failli commettre l'irréparable. Pour juguler la crise, le gouvernement n'avait d'autre choix que de céder aux revendications des contestataires, en procédant à la révision des listes des bénéficiaires et en opérant des augmentations salariales à tour de bras. Tous les secteurs ont bénéficié de la «générosité» de l'Etat, même si les institutions financières internationales et les économistes sont formels quant au caractère contre-productif de telles mesures. Il est clair que la paix sociale n'a pas de prix, mais jusqu'à quand continuerait-on à recourir à des solutions à l'emporte-pièce? Ajoutées au manque de communication, ces mesures ponctuelles ne suffisent pas pour gagner la confiance du peuple confronté à un vide politique inquiétant. Comme la nature a horreur du vide, après la vague de mouvements de redressement des principales formations politiques, des cercles occultes profitent de la situation pour revenir sur la scène. Pourtant, au lieu de favoriser la stabilité de ces partis, interlocuteurs incontournables des pouvoirs publics, on fait tout pour plonger la scène politique dans le chaos. L'impasse organique à laquelle sont confrontés le FLN, le RND, et même le RCD et le FFS, ouvre la voie à de nouveaux «prétendants». Ceux qui ont voulu récupérer la manifestation des chômeurs de Ouargla et tenté de dévoyer la grève générale de Constantine n'ont pas atteint leur objectif, à savoir entraîner le pays dans une spirale de violence. Ainsi, n'ayant pas réussi l' «épisode» du front social, les nageurs en eaux troubles, à chaque fois que ça foire, trouvent la parade, en mettant en branle un nouveau «plan» de déstabilisation. Des chaînes de télévision, dont les propriétaires nourrissent une haine viscérale à l'égard de l'Algérie, continuent de mettre de l'huile sur le feu et parachever leur carnage ayant coûté au pays plus de 200.000 morts. Même certains journaux se sont mis de la partie. Non seulement, ils ouvrent leurs colonnes aux extrémistes de tous bords qui, plus d'une décennie durant, avaient mis le pays à feu et à sang, mais surtout n'hésitent pas à puiser dans le lexique «qatari» de «miliounia», «thaoura», «kissas»... Ce dernier concept était d'ailleurs le mot d'ordre de ces groupuscules de perturbateurs qui voulaient souiller la mémoire des enfants Haroun et Ibrahim, assassinés par des monstres à visage humain, pour qui la peine capitale, rétablie dans un cadre républicain - expurgée de toute exploitation religieuse - servirait d'exemple à tous ceux qui seraient tentés d'ôter la vie à des innocents. Cependant, loin de s'appesantir sur les desseins maléfiques des uns et des autres, il faut relever tout de même le fait que la manière avec laquelle l'Etat a géré la situation n'est pas à la hauteur de la gravité des événements. Il est temps de dire la vérité au peuple, en dénonçant toutes les manoeuvres de déstabilisation menées par des officines occultes et dont l'objectif est de plonger le pays dans le chaos.

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