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12 Juin, le rêve de Makri

Zigzag. Alors qu'il y a peu, Makri n'adhérait pas à la reconstruction institutionnelle initiée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le leader du MSP rêve aujourd'hui et à haute voix, de diriger le prochain gouvernement au lendemain du 12 juin. En effet, tout le monde se rappelle qu'en décembre 2020, Abderrazak Makri avait estimé que la Constitution adoptée par le peuple le 1er Novembre «n'est pas représentative du peuple algérien». Il tenait dur comme fer à «sa» période de transition qu'il «matérialisait» par une «conférence nationale inclusive» avec à la clé «la constitution d'un gouvernement d'unité nationale». Si aujourd'hui, il se jette dans la bataille des législatives du 12 juin prochain qui est la troisième étape de la reconstruction institutionnelle inscrite au programme présidentiel, il ne faut y voir aucune contradiction. Il ne s'agit que de «contorsions» politiques où Makri semble exceller. Pour lui, la fin justifie les moyens. Son objectif reste le même qu'en décembre, prendre la tête du futur gouvernement. Cela suppose une majorité de l'opposition à l'APN. Comme il sait que son parti, à lui seul, n'obtiendra jamais la majorité, alors il compte sur «sa» conférence nationale», mais cette fois avec les partis et les indépendants qui auraient réussi leur entrée à l'APN. D'ailleurs, il est impossible qu'un seul parti puisse obtenir 51% des sièges. Makri projette donc «d'agglomérer» les petits pourcentages autour de lui avec l'espoir qu'il pourra ainsi atteindre le seuil pour former le gouvernement et, évidemment, en être le chef. Il prend même la précaution de ne pas placer sa conférence nationale sous un thème politique, mais plutôt économique. En mai dernier, il n'a pas hésité à «défoncer une porte ouverte» en déclarant que «notre pays a des richesses hors hydrocarbures pour se relever». À cette lapalissade, il a ajouté «notre mouvement (le MSP, Ndlr) a les études qui prouvent que cela est possible». Si ces études existent vraiment, pourquoi ne pas les publier? C'est l'Algérie qui en profiterait. Makri innove dans les subterfuges, en disant «j'ai la solution, mais je ne la donne pas maintenant». À d'autres! Il faut que les électeurs sachent ce qui se trame en coulisses. La seule façon de ne pas se réveiller le 13 juin prochain avec une grosse surprise, c'est de voter en masse le 12 juin. Pour participer à la décision. Et à la construction de l'Algérie nouvelle!

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