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Un pari gagné

La «National Housing Bank» installera la filière dans une logique de rentabilité, tout en garantissant des perspectives de croissance saine.

La marche forcée imprimée par les autorités centrales pour en finir une bonne fois pour toutes avec la crise du logement a atteint ses objectifs. L'Algérie parvient à réaliser des dizaines de milliers de cités d'habitations aux quatre coins du pays. Le rythme soutenu dans la réalisation quelle que soit la santé financière du pays a permis de désigner clairement la priorité de l'État. Le président de la République s'est donné la mission de loger tous les Algériens et il semble sur le point d'y parvenir. La détermination à ne jamais lâcher le secteur en toutes circonstances n'est pas mue par la seule volonté d'offrir à chaque citoyen un toit. Cette préoccupation existe bel et bien et les Algériens ont eu le loisir de l'apprécier, lorsque le prix du pétrole est tombé très bas. L'État s'est délesté de nombreuses dépenses et maintenu contre vents et marrées les programmes de réalisations de logement. La raison tient aussi dans la fonction économique du secteur du bâtiment. Il faut savoir qu'aujourd'hui le logement produit en Algérie est algérien à 100%. Tous les matériaux entrant dans la réalisation sont fabriqués chez nous. Ainsi, en plus de mettre à l'abri des centaines de milliers de familles, le secteur permet également de sauvegarder des centaines de milliers d'emplois.
Le modèle sur lequel repose l'approche des pouvoirs publics concernant l'accès aux Algériens à la propriété immobilière repose sur une vision rationnelle et donc loin de toute démarche populiste destinée à soulager quelques familles sur le dos du Trésor public. D'ailleurs la multiplication des formules, selon la position des acquéreurs sur l'échelle sociale, renseigne sur la dynamique dont l'approche économique est soulignée par la décision de créer une banque du logement. Ainsi, la «National Housing Bank» installera la filière dans une logique financière permettant une rentabilité, tout en donnant au marché immobilier des perspectives de croissance saine et une visibilité à plus ou moins long terme. En un mot comme en mille, il installe durablement dans les esprits des bâtisseurs et ceux des acquéreurs une logique commerciale où le logement occupera sa juste place.
Il faut dire que la «National Housing Bank» est une promesse électorale du président de la République. Le principal objectif du président Tebboune est de décharger l'État d'un dossier essentiel, pour le verser dans le giron économique. Les pouvoirs publics conserveront leur fonction de régulateurs, voire d'ordonnateurs, puisque la banque du logement est publique à 100%. Dans le même temps, cette nouvelle institution financière animera le marché national de l'immobilier selon des normes et des standards transparents qui pérennisent les acquis de ces dernières années.
Cette mutation ne se fera pas sur le dos des citoyens. Et pour cause, depuis décembre 2019 et malgré la pandémie, les graves difficultés financières en 2020 et 2021, l'État n'a pas abandonné les classes moyenne et pauvre et a fourni des centaines de milliers de logements. Cet effort était d'ailleurs associé à des initiatives fortes en matière de pouvoir d'achat. La défiscalisation des salaires de moins de 30 000 dinars, la hausse du Snmg, l'augmentation du point indiciaire pour les fonctionnaires, et enfin, l'institution de l'allocation chômage, sont autant de promesses tenues par le chef de l'État en période de baisse des rentrées financières. Mais cette fonction sociale de l'État est vu par le président de la République comme un placement sur l'humain. Et c'est le meilleur investissement qui soit. 

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