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Réunion du gouvernement

Un aiguillage fort pour le secteur de l’industrie

La rentabilité de ces entreprises se trouve étroitement liée à l’importance des commandes.

Àl'issue de la réunion du Conseil de gouvernement mercredi dernier présidée par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, trois projets de décrets exécutifs, ont été étudiés dans le secteur de l'industrie, en vue de concrétiser la stratégie de l'Etat, pour la relance de l'appareil industriel.
Abordant l'épineux problème de la sous-traitance, sur lequel repose la relance de l'industrie automobile, et le secteur du montage en général, le premier projet de décret, énoncé dans l'exposé du ministre de l'Industrie, a porté sur la promotion et le développement de la conception et de la production de composants, de pièces et d'accessoires destinés à la sous-traitance industrielle et à tout usage, y compris la production pour la vente en l'état. Ce dernier s'inscrit « dans le prolongement de la mise en oeuvre du plan d'action du gouvernement, au titre du renouveau économique, visant l'impulsion d'une nouvelle dynamique au secteur productif industriel. Il pose les jalons de l'instauration d'une véritable base de sous-traitance et de développement de l'intégration nationale, à travers des mesures incitatives en faveur des PME/PMI, notamment celles activant dans les industries mécaniques, électriques et électroniques affichant un taux d'intégration locale appréciable de 40%» précise le communiqué du Premier ministère. Une mesure qui tend à renforcer l'axe le plus important pour la réussite de cette stratégie, qui repose sur l'impératif de l'émergence d'un tissu de PMI/ PME à même de créer la dynamique attendue pour soutenir le principe de l'intégration. Cependant, la problématique des volumes de production reste toujours posée, dans la mesure où la rentabilité des ces entreprises se trouve étroitement liée à l'importance des commandes. Une difficulté qui pourrait, aux yeux des observateurs, s'estomper sous l'effet d'une nouvelle dynamique, à travers laquelle la production nationale aurait toute la priorité en matière d'octroi de marchés et où le secteur privé serait mis en avant, et concrétise une ouverture de taille pour lever les freins à la relance économique.
Dans le même sillage, le deuxième projet de décret traite des conditions et des modalités de l'exercice des activités de production des équipements électroménagers et électroniques. Il a pour objectif de«fixer les conditions et les modalités d'exercice des activités de production des équipements électroménagers et électroniques et le cahier des charges y afférent». Une orientation qui tend à renforcer un pan du secteur de l'industrie, qui a vu des débuts prometteurs en matière de qualité et d'intégration, dans la mesure où les produits électroménagers et électroniques «made in Algeria», ont commencé à recevoir un écho très favorable sur les marchés étrangers. Concernant les conditions et les modalités d'octroi des autorisations de dédouanement pour des chaînes et des équipements rénovés, dans le cadre des activités de production, elles sont fixées par le troisième projet de décret qui vise à «instituer les bases réglementaires permettant de codifier et d'édifier les conditions et les modalités d'octroi de l'autorisation de dédouanement des chaînes et équipements de production rénovés, dans le cadre d'activités de production de biens et services qui étaient jusque-là régies par plusieurs dispositions de lois de finances».
En somme, les trois décrets semblent venir corriger les manquements et les erreurs de gestion, qui ont longtemps causé un grand tort au secteur de l'industrie, qui souffrait d'une anarchie «assassine», sur le plan juridique où l'octroi d'avantages d'exonération de dédouanement ont engendré des situations inextricables et des retombées financières insoutenables.

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